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Chapitre 5<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Claire prenait un plaisir inconnu pour elle d'obéir ainsi à cet homme avec qui elle avait échangé si longtemps, qui connaissait ainsi d'elle plus que jamais personne n'avait connu, et avec qui elle avait eu son premier orgasme. Elle en était encore bouleversée, et lui obéir c'était maintenir cet état de densité incroyable qu'elle avait connu. Mais elle avait hâte de le revoir, et ces deux jours d'attente lui avaient parus si longs ! Elle n'était pas encore habituée ni à porter en permanence des talons hauts, elle fatiguait rapidement, ni à se sentir nue et transparente en permanence sans sous-vêtements. C'était une vulnérabilité qui l'excitait puisqu'il en avait décidé ainsi, et que chaque courant d'air sur son sexe était délicieusement troublant. Elle avait toujours peur de tacher sa jupe par son excitation, mais dieu merci, cela n'était pas encore arrivé.
Tandis qu'elle rentrait de déjeuner un paquet l'attendait sur son bureau. Sans faire attention, Claire commença à le défaire et s'arrêta à l'odeur entêtante qui s'en dégageait, s'assura qu'elle était bien seule avant de continuer et d'explorer le colis. Un court mot de son Maître lui expliquait qu'il voulait qu'elle porte ces affaires pour ce soir, et ces affaires seulement, rien de plus. Curieuse, Claire vit d'abord une jupe courte et droite en latex noir brillant, qui ne devait pas descendre tellement plus bas que mi-cuisse, avec une large ceinture. La portant à son nez, l'excitation la prit de sentir cette odeur animale et qu'elle devrait la porter toute la soirée. Puis elle prit un magnifique corset de satin noir, qui semblait de très bonne qualité. Elle connaissait les goûts de son maître pour les femmes fortement corsetée, et elle était curieuse de découvrir la sensation que cela lui procurerait, et enfin, dernier accessoire, un très mince et très noir collier de chien, serti de pointes en argent. Hésitante Claire le regarda longuement, se demandant si vraiment elle oserait porter un tel accessoire. Certes c'était de plus en plus à la mode, mais ainsi vêtue avec le corset et la jupe, c'était très provoquant.
La tête un peu vide, refusant de plus y réfléchir, elle rangea tous les vêtements dans son armoire et ce n'est qu'en revenant à son bureau qu'elle découvrir le second paquet. Il venait compléter le premier, et Claire découvrir une magnifique paire de chaussures à talon aiguille, très fines, avec une simple lanière passant autour de la cheville. La forme en était magnifique et en les admirant, Claire s'amusa à mesurer la taille des talons se demandant comment elle pourrait marcher avec ces 12 centimètres. Ne résistant pas à la curiosité, elle enleva ses chaussure, et essaya le dernier cadeau de son maître. Elle eut le sentiment de monter sur une marche et se retrouva quasiment sur la pointe des pieds, en équilibre précaire. Elle se sentait indécente, sa poitrine en liberté projetée vers l'avant comme un appel au mâle, le cul en arrière comme s'il était avide d'être rempli ou fessé ! C'est cet instant que choisi son patron pour rentrer dans son bureau. Il ne remarqua pas les chaussures de Claire masquées par le bureau mais se senti excité par la vue de sa secrétaire sans bien comprendre pourquoi. Décidément ces jours derniers elle changeait beaucoup et il pensait de plus en plus souvent à elle. Claire était très gênée, mais pris les notes demandées et s'acquitta de sa tache, toujours perchée sur ses nouvelles chaussures.
Il était 21h30 et comme ordonné par Jean elle était sur le trottoir devant chez elle à attendre qu'il passe la prendre. Les conversations se taisaient lorsque les groupes passaient près d'elle, saisi par sa beauté et sa sensualité, ce qui la gênait encore plus. Et Jean la faisait attendre, sûrement pas par hasard.
Elle avait commencé par le corset s'y prenant à plusieurs fois pour ne pas emmêler les fils et bien le positionner. Elle avait serré aussi fort qu'elle le pouvait, et avait découvert cette sensation d'être prise et maintenue avec beaucoup de plaisir. Elle ne doutait pas que plus serrée et sur une longue période cela devait être éprouvant, mais cette sensation d'une main géante la prenant et la tenant était très agréable. Et la vision dans la glace affolante. Sa taille marquée comme jamais, ses seins comprimés et débordant du corset, ses reins cassés, elle comprenait l'extrême sensualité dégagée. Avec les bas à résille qu'elle avait mis, le corset était légèrement tiré par le bas et elle même se sentait suspendue. Mettre la jupe ne fut pas trop compliqué et non seulement elle ne descendait pas en dessous de la mi-cuisse, mais en plus elle ne cessait de remonter. Elle serait rapidement indécente si elle ne faisait pas attention. Elle hésita longuement pour le collier, mais à quoi bon. Elle fut à la fois gênée et heureuse de voir qu'elle ressemblait à une chienne dans la glace, elle même était très excitée par la vision qu'elle offrait, encore plus provocante après être « monté » sur ces nouvelles chaussures.
Enfin la voiture de son seigneur et maître apparue et elle se réfugia dans le sanctuaire de cuir et de métal avec soulagement. Leur baiser fut long et passionné et seuls les klaxons purent les séparer. Ce n'est que pendant le trajet, tandis qu'ils se parlaient doucement que Claire se demandait ce qui l'attendait durant cette première soirée avec cet inconnu qu'elle semblait connaître depuis toujours.
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Chapitre 4 <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
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- Bien, je voudrais que nous fassions plus intimement connaissance.- Oui Monsieur.Claire se sentait fébrile, ne pas le décevoir mais en essayant quand même de réfléchir, ce dont elle se sentait totalement incapable, le cerveau vide.- Tu vas descendre dans les toilettes, ceux pour hommes. Il y a une cabine pour handicapés, tu y entres, laisses la porte entrouverte, et tu m'attends à 4 pattes dans les toilettes, les fesses tournées vers la porte. Une multitude de questions et d'objections se formaient dans l'esprit de Claire, mais elle s'entendit répondre : - Oui Monsieur. Elle se leva et descendit les jambes flageolantes. Elle se disait simplement qu'ici elle ne risquait rien. Mais ce n'était pas d'une agression dont elle avait peur, mais celle de décevoir, de ne pas être à la hauteur, d'être nunuche. Les toilettes étaient heureusement vides, les toilettes pour handicapés sentaient la javel et étaient très spacieuses, son nouveau maître semblait bien connaître le lieu. Elle se mis à 4 pattes, le carrelage était tiède, probablement un chauffage par le sol. Pour lui plaire, elle cambra fortement ses reins et attendit, guettant le moindre bruit. Au bout de quelques minutes l'angoisse commença à l'habiter, et si un autre homme poussait la porte et la trouvait ainsi ? Un crissement de chaussure, impossible de savoir si c'était lui, et déjà la porte qui s'ouvrait. Elle reprit la cambrure de ses reins que l'angoisse lui avait fait quitter, essayant d'offrir de sa croupe la vision la plus prometteuse. Pas un bruit, la porte se referma, le verrou fut poussé, elle était là, à sa merci, offerte comme une chienne. La main de jean lui caressa doucement le dos, descendant sur sa croupe, serrant ses fesses pour en évaluer la fermeté. Puis elle descendirent dans l'échancrure de se jupe pour remonter sur l'intérieur des cuisses, qu'elle avait très douces. Il presse doucement la peau entre ses doigts, sentant la chaleur du sexe irradier sur le dos de sa main. Ses doigts remontèrent vers les grandes lèvres, les touchant comme par inadvertance. Claire eut un sursaut, comme une décharge électrique. Elle se sentait dégoulinante dans cette position, à se faire analyser comme du bétail. Elle sentit les doigts remonter jusqu'à son anus, se félicitant de son épilation, elle était impeccable. Elle tressaillit à nouveau lorsque Jean après avoir longuement tourné autour de l'anus, y exerça une pression de l'index, jusqu'à sentir qu'il s'évasait. Il fut surpris de sentir la douceur de son anus, mais surtout de le sentir lubrifié. L'avait-elle lubrifié artificiellement avant de venir ? Il lui demanderait plus tard. Ses mains sortirent de sous sa jupe et remontèrent le long de son corps à la découverte de sa poitrine. Elle était lourde mais plus dense qu'il ne le pensait, le faisant douter de ses 30 ans. Ses seins avaient la fermeté d'une femme bien plus jeune, ce qui n'était pas pour lui très attirant, préférant les poitrines plus molles sur lesquelles il pouvait jouer de façon bien plus amusante. Mais il saurait les rendre plus malléables ! En les massant, il senti que son corps à elle se mettait en mouvement et que ses fesses dodelinaient doucement au rythme de ses caresses. Elle aimait cela la garce! Il serra plus fortement, progressivement de ses doigts d'acier. Il la sentit haleter, le souffle coupé par la sensation, mais aucun cri ni reproche ne sorti de sa bouche ouverte. Il relâcha son étreinte doucement et progressivement. Une excitation profonde et visible l'étreignait. Il se plaça devant elle, ses mains caressant son long cou tendu, remontant sur sa nuque. Comme une chienne, et mue par un réflexe inconditionné, Claire tournait sa tête à la recherche des caresses qui l'enveloppait de frissons. Elle avait un cou très sensible et Jean le sentait très bien. La prenant fermement par la nuque, il la fit se redresser sur ses cuisses, le regard baissé, complètement offerte, les mains tournées vers lui en signe d'offrande. Il s'approcha, et l'embrasse violemment, d'abord sur la bouche, puis à la commissure des oreilles, la faisant profondément tressaillir. Une de ses mains s'insinua entre ses cuisses et plongea violemment dans son sexe trempé, la faisant bondir sous la caresse, avant de s'ouvrir encore plus pour que la main puisse pénétrer plus profondément dans cette intimité qu'elle désirait lui offrir. Il la fit pivoter et elle se retrouva sur le dos, les jambes relevées, la main de son maître caressant son clitoris, mélange de plaisir et de douleur, Claire ne savait plus où elle en était, obsédée par réguler son souffle et ne pas crier comme elle aimait le faire pendant l'amour. Les caresses se transformèrent en petites claques sur son pubis au moment où son plaisir montait, la faisant exploser d'un orgasme nouveau et violent. Elle restait sur le dos, groggy de plaisir. Il lui posa un baiser sur les lèvres avant de se lever et la laisser là toute seule. Elle n'avait pas desserré les lèvres et ses yeux étaient clos. <o:p> </o:p>
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Chapitre 2
Elle avait quelques minutes d'avance, ce qui lui permit de reprendre son souffle et contenance. Un grand vide s'était fait dans sa tête et elle haletait de fébrilité. Saurait elle lui plaire ? La journée avec été incroyablement longue, avec ces regards qui plongeaient en elle, et ces sourcils relevés quand elle passait dans les couloirs. Tout le monde devait se demander ce qui se passait, et cela ne l'avait pas aidée à être plus à l'aise ! Maintenant le moment était venu. Elle marchait nerveusement de long en large aux pieds des escaliers de l'Opéra, les mains dans le dos comme il le lui avait été ordonné. En se retournant pour faire demi-tour, Claire se cogna dans un homme qui venait en sens inverse et eu l'impression de rentrer dans un mur. Il lui saisi un bras pour qu'elle ne tombe pas et elle leva la tête par réflexe pour le regarder. Ses yeux la clouèrent littéralement sur place. Ils étaient à la fois rieurs, moqueurs, mais surtout incroyablement pénétrants. Elle se sentait bien plus mise à nue que par tous les regards lubriques qu'elle avait essuyé. Ils plongeaient en elle lui interdisant de se protéger de quelque manière que ce soir.
- Bonsoir Claire
La voix était douce, mais au teint grave, sans surprise dans le corps athlétique de l'homme qui lui faisait face. Quelques kilos de trop renforçait sa bonhomie et la puissance dégagée.
- Bonsoir Maître
Le mot lui était venu spontanément et elle sursauta à se l'entendre dire. Déjà elle ramenait ses deux mains dans le dos, et baissa la tête, regarda ses chaussures aux pieds desquelles elle avait envie de s'agenouiller. Un grand vide se fit et la panique s'était installé en elle, comment se sortir de cette situation, que devait elle faire ?
- Venez, nous allons prendre un verre tous les deux et parler. Si vous pouvez prononcer une parole , dit-il sur un ton amusé.
En plus il se moquait gentiment d'elle. Claire le suivit et s'installa en face de lui à la terrasse du café, mais sans plus osé lever ses jolis yeux sur lui. Elle attendait. Il prit la commande pour les deux, un café pour lui, un Perrier citron pour elle et commença doucement à lui parler et à la faire parler. Une sourde angoisse ne quittait pourtant pas Claire, que devait elle faire, avait-elle raison d'être là, devait-elle s'enfuir ou au contraire laisser les choses aller jusqu'au bout ?
- Pourriez vous me dire comment vous vous êtes préparée pour notre rencontre ?
- Oui Maître. Je suis allée hier me faire épiler intégralement, en veillant bien à ce que je sois complètement lisse Maître. Ce matin j'ai suivi vos instructions à la lettre.
- Et qu'avez vous ressenti Claire ?
- Beaucoup d'excitation Maître, mais aussi beaucoup de fébrilité, je voulais être sure de ne pas commettre d'erreurs.
- Bien nous allons voir cela.
- Oui Maître.
Claire était surprise de sa réponse si simple, se demandant comment il allait pouvoir contrôler tout cela.
- Voulez vous bien m'obéir Claire à partir de maintenant. ?
- Je ne sais pas Maître, c'est que...
- Oui ? C'est que quoi ? Je ne vous plais pas, vous ne me sentez pas, vous avez changé d'avis, vous ne retrouvez pas l'auteur de tous les messages que vous avez reçus ?
- Si maître, oh si maître.
- Pourquoi m'appelez maître si vous ne désirez pas m'obéir. Son ton était irrité
- Pardonnez moi !
D'un seul élan Claire s'était penchée vers Jean et se retrouvait à genoux en train de serrer ses jambes.
- S'il vous plaît, vous voulez vraiment de moi ? Sa voix s'était faite toute petite.
- Tu es très belle, j'aime ton regard, j'aime ta recherche et je crois que nous nous connaissons depuis toujours. Oui j'ai envie d'aller plus loin avec vous.
- Merci Maître, oui j'aimerais vous obéir.
- Bien à partir de maintenant tu es ma soumise, je vais te donner les premières règles après avoir vérifié que tu m'as bien obéi. Tu me vouvoieras et m'appelleras Monsieur en toute circonstance, pas de Maître, et je te tutoierais en échange, et te donnerais un prénom d'esclave plus tard.
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