•  


    Chapitre 13







    23 heures, le téléphone retentit dans l'appartement. Claire reconnaît aussitôt la voix qui lui ordonne de descendre dans son parking. Elle en a le souffle coupé. L'autorité la submerge, la liquéfie, la transforme en une chose sans défense uniquement faite pour obéir, encore et encore. Elle semble se recroqueviller à côté du téléphone et ne trouve que la force de souffler un oui à voix basse.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> Fébrilement, elle attrape son imperméable pendue dans l'entrée, chausse ses escarpins et se saisit de la cravache. Ses clés, un dernier coup d'œil au miroir où elle tire ses cheveux en une torsade serrée, et la voilà descendue.Ses talons claquent sur le sol et résonnent, elle a l'impression que son cœur bat si fort qu'il pourrait être entendu à des kilomètres à la ronde..

    « Descend au 5ème sous sol. Sur la place vide à côté de ta voiture, tu te mets à quatre pattes face au mur après avoir enlevé ton manteau sous lequel tu seras nue. Tu noueras ton foulard en bandeau sur tes yeux. Tu poseras ta cravache à côté de toi et tu attendras. Tu n'as pas un mot à dire, juste à obéir à celui qui viendra. Ce sera peut être moi... ou non... je serais peut être accompagné... ou non...


    A tout de suite »

     Les consignes tourbillonnent dans sa tête. Elle tremble d'anxiété et d'excitation, mais se dirige sans hésiter dans le parking, là où elle doit se mettre en position, c'est à dire à la place se trouvant juste devant la rampe où les voitures doivent passer.

     

    Ses doigts tremblent en défaisant la ceinture, l'imper glisse et son corps apparaît sous la lumière des néons, douceur anachronique dans ce décor de béton gris. Méthodique, elle s'agenouille et voile son regard en respirant profondément et se penche en avant, offrant ses fesses en les cambrant exagérément.

     


    Et soudain la sensation et l'envie d'être vue la saisissent. Elle connaît le gardien et son bureau de contrôle avec ses écrans de télévision reliés aux nombreuses caméras du sous sol. Elle se dit que peut être la caméra va venir sur elle, que le vigile va zoomer pour apprécier ses formes, prenant le temps de constater son immobilisme et son corps offert à tous les regards..Elle l'imagine la détaillant, puis se levant, entrainant dans son sillage son énorme chien qui ne le quitte jamais.  


     


    Soudain, elle entend un pas et elle se fige. Elle ne le reconnaît pas. Et si c'était le gardien du parking... ?

    Elle se tétanise et s'interdit de bouger, replongeant dans le fantasme où la conduit son excitation..Elle imagine le chien du vigile s'approcher d'elle et la renifler, la muselière ôtée. Elle se surprend à avoir envie de la langue de l'animal, de son sexe... elle devient vraiment folle... !

     


    Et puis la réalité reprend son cours quand elle sent soudain deux mains froides l'effleurer. La caresse est si légère qu'elle ne reconnaît pas les mains... Elle se cambre encore plus, comme si c'était encore possible et s'affole de ne pas savoir de qui il s'agit... Mais peu importe puisqu'elle est là pour obéir.

     

    Claire sent la cravache lui parcourir le corps, l'effleurer longuement, descendre le long de son dos, lui donner mille fourmillements, lui tapotant les côtés, lui taquinant ses seins qui pendent outrageusement. Elle sent son envie monter, exaspérante, être frappée là... sauvagement... et s'interdire le moindre cri. Mais la cravache continue son lent manège, et entreprend de la fouiller, lui écartant davantage les cuisses pour que son sexe s'ouvre encore plus, et la caresse doucement entre les lèvres, insidieusement, vérifiant que la cravache se mouille puis se trempe...


     

    Quand elle est presque blanchie de son humidité, elle sent qu'elle s'insinue entre ses fesses et la pénètre cette fois ci douloureusement en va et viens rapides. Claire a l'impression de devenir folle et plus rien n'a d'importance que cette cravache qui lui enlève toute volonté, toute pensée, qui l'annihile, qui la transforme en chienne et qui lui donne tant de plaisir. Elle a envie de s'aplatir au sol dans une ultime offrande servile et de la lécher, de lécher les pieds de celui qui la traite ainsi. Elle voudrait que ce mouvement ne s'arrête jamais, que la sensation d'être ainsi défoncée perdure. Elle est prête à jurer toutes les servitudes pour cela.

     


    Alors la cravache s'abat violemment.


    Cinq fois.


    Cinq coups terribles.


    Cinq arrêts de respiration où elle se dit qu'elle ne pourra pas supporter le suivant.


    Cinq douleurs fulgurantes qui finissent de la casser.


     

    Puis la main vient se poser sur sa nuque. Un corps se rapproche et se colle à elle, comme pour prendre à son tour cette douleur qui la brûle, comme pour l'absorber et la soulager. La main lui caresse son corps, remonte jusqu'à son cou, effleure ses lèvres, et là dans un mouvement venu du plus profond d'elle même, Claire lèche la main de son bourreau, avec dévotion, avec application. Elle la lèche comme une vraie chienne, absolument animale et instinctive.

     


    Elle sent alors contre elle ce corps qui tressaille et qui la guide impérieusement en l'aidant à se relever. Elle vacille et garde un équilibre précaire grâce au bras qui lui encercle la taille. Elle s'accroche à lui et la portant presque, il la dépose sur le capot de la voiture toute proche. Là, elle s'écartèle d'elle même, le laissant plonger ce regard qu'elle croit deviner sur elle et sur son impudeur. Avec douceur il se penche sur elle, ses lèvres viennent lui lécher son intimité, sa langue s'insinue, puis un sexe qu'elle sent énorme vient l'envahir. Submergée par le plaisir, elle perd complètement à nouveau la notion du temps...

    Après une éternité, le corps de son Maitre se détache, il la ramène contre lui, l'appuie contre la voiture pour qu'elle se repère. La voix lui murmure qu'elle est une bonne esclave et qu'elle peut se rhabiller, puis les pas s'éloignent.

    Longtemps après, Claire enlève le bandeau, se rhabille, et à son tour s'éloigne, hautaine et fière de sa condition de femelle asservie.


    4 commentaires
  •  


    Chapitre 12





     
     


     

    Elle reposait sur une table transformée pour l'occasion en autel et elle avait tout d'une idole. Son corps magnifique s'exposait sans retenue, mais avec un tel naturel qu'elle en paraissait pudique. Elle avait relevé ses bras derrière la tête, ses seins annelés pointaient fièrement vers le plafond, et ses jambes bien écartées dévoilaient son sexe luisant et parfaitement épilé.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Jean avait voulu une soirée spéciale, il partait quelques jours, sans lui dire où, ni pourquoi, et voulait lui coudre le sexe avant son départ. Il avait invité pour l'occasion quelques uns des couples qu'ils rencontraient maintenant régulièrement et Claire se sentait bien au milieu de ces visages familiers. Elle était heureuse à chaque fois que Jean lui imposait une nouvelle contrainte, un nouveau supplice. Elle se découvrait, en plus de sa soumission, de plus en plus masochiste, et exhibitionniste, comme si elle voulait hurler son amour pour son Maitre.Les conversations se turent et un cercle se fit autour de la table. Anne et Isabelle, compagnes de nombreuses soirées maintenant, se placèrent de part et d'autre de son visage en la caressant pour l'encourager. Claire les dépassait maintenant largement dans tout ce qu'elle supportait, mais il n'y avait entre les femmes aucune rivalité, juste une grande complicité, et elles formaient un trio de vestales éblouissant de féminité. Leurs bouches se joignaient tendrement tour à tour, leurs langues se mêlaient dans des murmures mouillés et excitants. Leurs doigts couraient sur les seins de Claire, sur son ventre, puis revenaient titiller ses têtons avant de les prendre à pleine bouche et de les mordiller. Jean enfila des gants et prépara le sexe de Claire, puis jaugeant de la façon dont il voulait fermer son esclave, il posa des pinces afin de rapprocher les lèvres et se saisit d'une longue aiguille préalablement enfilée. Il avait des gestes de chirurgien amoureux, et le silence était total. Il voulait à la fois marquer son esclave de son sceau de propriétaire, et la pénétrer de toutes les façons imaginables. Il avait la soif de la posséder toute entière, et se surprenait parfois à avoir des envies de cannibale pour la goûter encore davantage.L'assemblée retint sa respiration pour le premier point. Malgré la finesse de l'aiguille et la tendresse de la peau de Claire, on en sentait la résistance à pénétrer aussi monstrueusement la chair. La peau se dérobait sous la pointe, élastique, refusant le viol, puis comme se résignant, laissa l'aiguille la pénétrer. L'autre lèvre fut plus facile à percer de l'intérieur. Jean noua les deux extrémités et les lèvres se joignirent. Le fil noir de la suture se détachait sur la peau blanche de Claire, le sang se mit à couler, écarlate, et ces trois couleurs formaient une alchimie magnifique. Claire n'émettait pas une plainte, pas un soupir. Elle semblait puiser une force incroyable au fond d'elle même, force qui transparaissait dans ses yeux qui ne quittaient pas un instant Jean. Après lui avoir souri, celui ci reprit sa pénétration monstrueuse et peu à peu, le sexe de Claire se fermait. Il fut bientôt barré juste par une ligne fine et verticale, que venaient régulièrement ponctuer les points de suture. Il y en avait sept, et à chaque extrémité, le sang perlait. La peau de son sexe tendre était si tendue qu'on avait l'impression que Claire se déchirerait si elle bougeait, si elle faisait le moindre pas. Le spectacle était fascinant, et faisait perdre la tête. Comment pouvait-elle accepter de se laisser ainsi transformer, avec un sourire tranquille et calme ? C'est ce sourire qui contribua à gommer la tension qui montait.

    Jean prit la parole.

     

    "Mon esclave. Merci de cet abandon, de ce cadeau que tu me fais aux yeux de tous. Je te ferme le sexe ce soir non pas parce que je n'ai pas confiance en toi parce que je m'en vais, mais parce que tu m'appartiens et que je fais de toi ce que je veux. Je te veux disponible pour tous et toutes, pour toute intromission que je souhaite, mais quand je le souhaite. Je veux que chaque seconde qui viendra ponctuer mon absence, tu sois contrainte, qu'à chaque instant tu penses à moi, que tu sois obligée de prendre toutes les précautions pour ne pas t'arracher le sexe, que je sois ainsi présent et à côté de toi. Ta vie désormais sera ponctuée de contraintes qui te rappelleront jour apres jour ta condition d'esclave. Je te priverais toujours d'un sens, ce qui décuplera la sensibilité des autres et t'affirmera que j'ai tous les pouvoirs sur toi."

     Le sourire de Claire s'élargit, et comme à l'accoutumée, elle resta silencieuse. Elle se leva comme si la torture de son sexe n'existait pas, comme si elle n'était pas simple femme, mais un être capable de tout transcender, et commença à jouer son rôle d'hôtesse et servit chacun à tour de rôle.

     

    11 commentaires
  •  


     


    Je ne suis pas malade.  Même si j'ai mal à la tête depuis 2 jours et que ça empire chaque fois que je tousse !Non, non, non ! d'abord je n'ai pas le temps d'être malade! Donc je ne suis pas malade ! J'ai mal au dos, c'est rien de le dire ! Mais je ne suis pas malade ! Je suis bouillante et geléée à la fois ! ou alternativement  ou encore les 2 ! Mais je ne veux pas être malade ! ce n'est pas parce que je cotoie des gens enrhubés, agonisants, qui veulent absolument faire profiter de leurs miasmes divers, non, non, non je ne suis pas balade....je ne veux pas, absolument pas... je bois du sirop, mais juste par précaution... j'avale du paracétamol juste parce que....non docteur dites moi que je vais bien.... hein? dites?


    21 commentaires
  •  


    Chapitre 11






    Les semaines ont passé, les mois, et Claire se sent de plus en plus dominée, chaque jour davantage sous l'emprise de Jean. Leur correspondance électronique prend de plus en plus de place dans sa vie, elle se sent en complète addiction, anxieuse de déplaire à son Maître et Seigneur comme elle l'appelle au plus profond d'elle même.

    L'apprentissage de Claire se fait en douceur, et elle a un peu oublié les frayeurs qui l'ont habitée longtemps après la visite d'Anne. Elle s'était sentie si tentée mais aussi si impuissante devant tant de soumission et de masochisme. Elle cherche jour après jour au plus profond d'elle même ce qu'elle pourrait donner à Jean pour marquer toutes les preuves de sa dévotion. Aujourd'hui elle a à nouveau le cœur battant face à l'inconnu. Jean a décidé de la ferrer, comme il dit, en lui faisant poser un, ou des anneaux. Elle lui a dit oui, sans chercher à savoir où, ni pourquoi, et sa curiosité se mêle à sa crainte.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />La nuit tombait quand ils sont arrivés devant une façade criarde et éclairée violemment. Une faune inquiétante pour Claire se massait sur le trottoir, des hommes tatoués, piercés, des femmes en petit nombre à l'air gouailleur. Claire et Jean détonait dans cette ambiance, surtout elle, très marquée par son serre taille qui projetait ses seins en avant et faisait ressortir ses fesses, et par ses talons vertigineux, au milieu de tous ces pantalons de cuir et des ces bottes unisexes. Ils entrèrent dans la boutique bondée, Jean s'avança vers un homme complètement rasé et à la musculature impressionnante.
    « J'ai pris rendez vous pour faire anneler mon esclave » dit Jean d'une voix claire et intelligible.
    Le silence se fit, et tous les regards se fixèrent sur Claire, comme hypnotisés.
    « Qu'est ce que vous voulez que je lui fasse ?»
    « Je voudrais que vous lui posiez ces 2 anneaux à la base des tétons »
    Jean ouvrit la main et tendit le sachet dans lequel brillait deux énormes anneaux d'acier, et Claire ne put s'empêcher de frissonner.
    « J'ai une cabine derrière si vous voulait qu'on s'isole » dit l'homme « ou alors ça se passe ici »
    « Nous serons très bien ici » répondit Jean et cette fois ci sa voix fut couverte par le murmure des autres clients devenus voyeurs.

    Claire s'avança et n'ayant rien prévu, elle du ôter sa robe dont le corsage ne s'ouvrait pas suffisamment. Elle se retrouva presque nue sous la lumière aveuglante des néons, la taille juste barrée par son serre taille qui l'étranglait et se sentie dévisagée des pieds à la tête par des yeux luisants de convoitise. Son corps très blanc et complètement imberbe contrastait avec l'ambiance un peu sordide du lieu. Jean s'avança vers elle et commença à lui caresser les épaules et les seins et la poussa tendrement vers le fauteuil.

    Le cercle se resserra autour d'eux, Tommy commença à préparer ses instruments. Claire craignait que la panique ne la submerge et elle chercha le regard de Jean désespérément. Il la rassura d'un sourire et elle s'apaisa comme par magie. Tommy saisit une pince et y guida le téton pour y juger du bon emplacement. Claire senti la morsure de la pince cherchant ses appuis. En d'autres circonstances elle aurait pu sentir de l'excitation, mais il n'y avait que de l'appréhension dans son regard. Elle regarda avec curiosité l'aiguille que le perceur avait sorti de son sachet, qui semblait grosse. Mais son doux maître voulait qu'elle soit tout de suite annelée avec des anneaux lourds et épais, pas des anneaux décoratifs, mais des anneaux d'esclave. La pression de la pointe sur le téton la fit sursauter. D'un clignement d'œil elle indiqua au technicien qu'elle était prête.


    La douleur lui coupe la souffle, elle avait l'impression qu'un trait de feu la pénétrait et la déchirait, la douleur irradiait de son téton jusqu'en bas de son dos. Quand enfin l'aiguille ressorti de l'autre côté de son téton, la douleur ne fut plus qu'un souvenir, mais Claire se sentait sans force. Elle regarda son téton ainsi traversé de part en part, et fut excitée par la sauvagerie de l'image. Elle sourit bravement à Tommy qui attendait qu'elle soit à nouveau prête. Quand elle le fut, il recommença avec les mêmes gestes rapides et précis, mais cette fois ci, on n'entendit juste un faible gémissement suivi de larmes. Jean adorait voir Claire pleurer quand elle avait mal. Il avait l'impression qu'elle lui offrait encore plus sa douleur, elle lui avait avoué ne jamais pleurer auparavant, dans aucune circonstance.

    Le cercle de voyeurs se desserra un peu mais ne parvenait pas à s'éloigner tout à fait, tous étaient subjugués par les mains de Jean qui caressait ce corps magnifique pour l'apaiser, le consoler. Les seins de Claire avait pris un aspect violent, tribal, tant ils étaient percés profondément. Les anneaux faisaient guerriers, et ne ressemblaient en rien à des bijoux. Et comme une guerrière elle se redressa, se leva en regardant Jean avec un tel amour que l'émotion en était palpable, elle se coula littéralement contre lui, s'applatit au sol et lui baisa les pieds avec ferveur en lui disant merci...


    Rentrés chez Jean, il lui expliqua qu'une nouvelle étape venait d'être encore franchie et qu'elle ne pouvait décidemment plus reculer. Que ces anneaux montraient qu'elle lui appartenait encore plus totalement, et que ses seins, une fois guéris, seraient source de plaisirs encore plus profonds. Il la caressa à peine et pourtant elle tressaillit déjà d'envie à l'idée de porter définitivement ces anneaux dans sa chair, elle tremblait de douleur et de plaisir. Puis Jean lui dit que la prochaine étape serait son clitoris et qu'ainsi il pourrait l'attacher en reliant des chainettes à tous ces anneaux, présents et à venir. Il lui écarta d'un doigt impérieux ses cuisses et la caressa, lui murmurant son envie à lui de la voir aussi intimement percée, son désir de tirer sur ce futur anneau comme pour s'approprier toute sa féminité d'esclave consentante. Il lui promit qu'ils retourneraient chez Tommy, mais qu'il s'agirait cette fois là d'une soirée très spéciale où elle s'installerait à nouveau à la vue des clients, ouverte, offerte, et que chacune et chacun seraient invités à la caresser et à la faire jouir sans relâche afin de faire grossir son clitoris et lui mettre un anneau ensuite aussi démesuré que ceux déformant ses têtons. Claire poussa un cri sous l'emprise de l'orgasme foudroyant qui l'emporta, et le regard chaviré levé vers Jean, murmura dans un souffle : "Oui Mon Seigneur. "


    5 commentaires
  • Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".
    A l'époque des Romains, on fêtait les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et chacun avait le droit de faire ce qu'il voulait. C'est à ce moment là qu'est venue la tradition d'envoyer des gâteaux à ses amis.
    Sous l'Ancien Régime, on appela ça ‘le gâteau des rois' car on le donnait au même moment que sa redevance (comme les impôts) et il fallait en offrir un à son seigneur.
    En 1801, on a décidé que la <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>date de l'épiphanie (qui signifie ‘apparition') serait le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.
    Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.
    Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
    Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie.
    Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.
    Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Epiphanie.

    LES ROIS MAGES
    Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
    Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".
    Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
    L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.
    Une chanson populaire «  de bon matin, j'ai rencontré le train de 3 grands rois qui partaient en voyage... »

    raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.


    Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut être viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.

    Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël. Encore actuellement, en Espagne ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noel. Les Rois Mages sont bien plus importants dans le coeur des enfants espagnols que le Père Noel et le 6 janvier est l'occasion d'une grande fêtes et de défilés dans les rues espagnoles.
    La symbolique des cadeaux en portait témoignage :
     
    L'or de Melchior célébrait la royauté, l'encens de Balthazar la divinité et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.

    Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
    Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
    Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.
     
    <v:shape id=_x0000_i1028 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>Qu'est ce que la myrrhe ?
    La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie, le balsamier.
    Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
    Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
    Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.
     
     
    <v:shape id=_x0000_i1029 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>Origine de la fève et de la galette
    La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ... et choisira sa reine.
    En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple "d'occasion" en mettant dans la galette une fève et un petit pois.
    Dans de nombreux pays ou région du sud, la galette est remplacée par une couronne en brioche.
     
     


    • la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre

    • En Provence, la brioche, toujours ronde mais fourrée aux fruits confits

    • La galette, assez rare aujourd'hui, dite "sèche", simple pâte feuilletée sucrée

    • La galette feuilletée fourrée de frangipane, sorte de crème d'amande inventée par Frangipani, le saucier florentin.
    <o:p> </o:p>Une légende raconte que la fève serait née le jour ou Peau d'Ane avait oublié sa bague dans un gâteau destiné au prince. En fait, son utilisation remonte certainement au XIIIe siècle. La fève existe sous de nombreuses formes et dans différentes matières, il y en a pour tous les goûts. Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on peut en trouver en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine. La fève est devenue un véritable objet de collection . Ainsi le Musée de Blain en conserve plus de 10 000. Les collectionneurs sont appelés les fabophiles .
    <o:p> </o:p><v:shape id=_x0000_i1030 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>La part du pauvre
    La première part est toujours la "part du pauvre", la "part de Dieu et de la Vierge" et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille.
    Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés.
    La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous". S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.
    Les coutumes françaises
    En Franche-Comté, les enfants se déguisaient en Roi mage et portait ceinture dorée sur une chemise constellée d'étoiles. Ils allaient de porte en porte en chantant et en agitant des sonnettes réclamer leur part.
    Les filles à marier ne manquaient pas le soir d'adresser une prière:
    « Afin de voir en mon dormant
    Celui que j'épouserai de mon vivant »
    c'est la galette de goumeau qui peut peser jusqu'à 150 kilos qu'on appelle aussi galette de goumeau bisontine, galette des rois ou papet. Faite de pâte briochée, on la retrouve chez tous les boulangers pâtissiers bisontins et quelques autres du département du Doubs.
    <o:p> </o:p>En Basse Bretagne, c'est un pauvre tirant un cheval orné de buis et de laurier qui s'arrête de porte en porte pour recueillir la part des pauvres.

     
    <v:shape id=_x0000_i1031 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>Coutumes à travers le monde
    En Espagne
    En Espagne, le "Jour des 3 Rois" est un jour férié. On en profite pour échanger les cadeaux de Noël à cette date et non pas à Noel puisque, originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus, des présents.
    La veille, des carrosses paradent dans les rues. On lance fruits confits et bonbons, prémices du lendemain.
    Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées. On y glisse une pièce d'argent, une figurine de porcelaine ou un haricot sec.
     
    En Italie
    En Italie, au sud principalement, plus loin des traditions du nord de l'Europe, l'ambiance est tout autre. La fée bienfaitrice Befana distribue les cadeaux, comme le Père Noël, pendant la nuit de l'Epiphanie... d'où elle tire probablement son nom.
    Mais les enfants désobéissants reçoivent un bout de charbon tiré de son grand sac. A la fois bonne et intraitable, tour à tour Saint-Nicolas et Père Fouettard. Car elle est vêtue de noir, et symbolise à la fois le mal et la fin de la saison des nuits longues. On retombe toujours sur les mêmes croyances ancestrales, la peur de l'interminable nuit.
     
    En Guadeloupe
    Ici, on ne fête pas comme tout le monde. L'Épiphanie ne représente pas le dernier jour des festivités de Noël mais le premier jour de "kannaval" qui se termine ... le soir du Mercredi des Cendres, dernier jour de folie où diables et diablesses vêtus uniquement de noir et blanc envahissent les rues.
    Le soir voit s'approcher la fin du carnaval par "Grand brilé Vaval", l'incinération du roi Carnaval, "Vaval", sous les cris et lamentations de la foule.
     
    Au Mexique
    L'Épiphanie se prépare 10 jours avant Noël avec les posadas. Comme les Rois Mages guidés par l'étoile du berger, chaque famille, en procession, apporte des friandises sur la place de chaque village. Elles serviront à remplir les pinatas, d'énormes animaux en poterie ou papier mâché très colorés qu'on suspend le jour de l'Épiphanie. Les enfants doivent essayer de briser la pinata afin qu'elle s'ouvre comme une corne d'abondance, déversant tout leur contenu de friandises et de menues monnaies.
    Si, dans plusieurs pays, l'Épiphanie couronne le roi ou la reine de la fête, la coutume est moins heureuse dans ce coin du monde ... En effet, celui qui découvre un petit Jésus en sucre ou une fève dans la rosca de reyes ou couronne des rois, devra organiser et payer la fête de la Chandeleur où tous les convives sont invités à déguster des tamales. Celui qui est un peu avare, n'hésite pas à avaler la fève, chuchote-t-on en coulisse mais puisque la fête se fait en famille et entre amis, le subterfuge est rapidement pointé du doigt avec rires et sarcasmes.

    Le sens chrétien de la fête



    - Dans l'Église catholique romaine

    Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal destiné à permettre aux gens de se rendre à la messe (alors qu'ils devraient travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié dans leur pays). Ainsi, en France, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël.
    Cette fête célèbre la visite de l'enfant Jésus par les mages, couramment appelés les Rois mages.


    - Dans l'Église orthodoxe

    La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la Divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils).
    Dans certains pays orthodoxes, une croix est lancée dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'appelle plutôt Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 5 janvier.


    - Dans l'Église apostolique arménienne

    La fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.

    Tradition de tirer les Rois

    En France, la tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique.
    Dans la moitié nord de la France, depuis le XIVe siècle, on mange la galette des rois à l'occasion de cette fête. La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
    Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit remplacée ou voisine avec un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des rois, la personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette, quant à celui qui a le sujet il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).
    Lorsqu'il y a un enfant, celui-ci doit se placer sous la table, et tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
    Dans le sud de la France, traditionnellement, on ne prépare pas une galette, mais une brioche en forme de couronne, garnie et couverte de fruits confits et de sucre granulé. Un santon (généralement santon-puce) tend à remplacer la fève. Cette couronne des Rois est toujours très présente mais se fait souvent concurrencer par la galette, moins chère (les fruits confits sont coûteux) mais aussi de fabrication et conservation (voire de manipulation !) plus facile. Les non-Provençaux, nombreux à s'installer dans le Midi, restent souvent fidèles à la frangipane.
    On trouve des coutumes similaires en Espagne, au Portugal et dans les pays d'Amérique latine. Le Día de los Tres Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
    En Belgique et aux Pays-Bas : on mange également une galette à la pâte d'amande. Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine. Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l'étoile et font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons. Cette coutume tend à disparaître en Belgique. Dans les campagnes flamandes cela se fait encore. Notons au passage qu'en Wallonie, c'est à ce moment qu'on commence la préparation du Carnaval.

    La tradition de tirer les Rois existe aussi dans le sud des États-Unis, sous le nom de king cake. Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au carnaval de mardi gras.

    Prénoms fêtés

    C'est le jour de l'Épiphanie que l'on fête les Tiphaine (en français), Tifenn (en breton), Tiffany (en anglais) ou Théophano, Théano (en grec). Ce prénom correspond en effet au mot Théophanie, ou manifestation de Dieu, autre nom de la fête. On fête les Jordan et les Jordane. On fête aussi les Noël ... s'ils sont Arméniens.
    Durant les quatre premiers siècles de l'histoire chrétienne, l'Église avait l'habitude de fêter le 6 janvier toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la Nativité (Noël), l'Adoration des mages, le baptême du Christ et les noces de Cana. Le changement de l'eau en vin et la multiplication des pains (ou Phagiphanie) étaient ainsi commémorés par une même fête avec la Nativité.


    • Les fêtes ont ensuite été dissociées : pour le 6 janvier, les Latins ont retenu l'Adoration des mages et les Grecs le Baptême du Christ. Les Arméniens sont les seuls chrétiens à avoir conservé une fête unique le 6 janvier : c'est le Noël arménien
    <o:p> </o:p>D'après l'Evangile selon Saint Matthieu : <v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>





    Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient se présentèrent à Jérusalem et demandèrent : "Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu en effet son astre se lever et sommes venus lui rendre hommage." Informé, le roi Hérode s'émut, et tout Jérusalem avec lui...
    Alors Hérode manda secrètement les mages, se fit préciser par eux la date de l'apparition de l'astre et les dirigea sur Bethléem en disant : "Allez vous renseigner exactement sur l'enfant ; et quand vous l'aurez trouvé, avisez-moi, afin que j'aille, moi aussi, lui rendre hommage."

    <v:shape id=_x0000_i1032 type="#_x0000_t75" alt="" o:button="t" href="http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/legimg/mages.htm"><v:imagedata o:href="http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/imatges/mages.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image004.gif"></v:imagedata></v:shape>

    Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l'astre, qu'ils avaient vu à son lever, les devançait jusqu'à ce qu'il vînt s'arrêter au-dessus de l'endroit où était l'enfant. La vue de l'astre les remplit d'une très grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et tombant à genoux, se prosternèrent devant lui ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Après quoi, un songe les ayant avertis de ne pas retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays."


     


     


     

    source wikipedia, joyeuses-fetes.com<o:p> </o:p>

    8 commentaires