Définition
En psychologie, la colère est considérée comme une émotion secondaire à une blessure, un manque, une frustration.
Dans la tradition catholique, la colère fait partie des sept péchés capitaux, avec la paresse, la gourmandise, l' orgueil, la luxure, l' avarice et l' envie.
Chez les bouddhistes, la colère fait partie des trois poisons de l'esprit, avec l' avidité, et l'ignorance.
"Les Dieux sont autocrates. Ils ont confisqué l'immortalité et la colère". Seul Dieu a le droit d'être en colère" : c'est l' ire de Dieu, un flot d'ouragan, un souffle torride qui balaye tout sur son passage.
"Un esclave, un domestique, un prisonnier, désormais un salarié, ne peuvent oser la colère, il en va pour eux de leur survie (physique ou professionnel)". "Les ébauches de législation sur le harcèlement moral dans les entreprises viennent sans doute aucun de la disparition forcée et acceptée de l'expression de la colère sur les lieux de travail, de son caractère décrété tacitement impossible, impensable". A sa place, on retrouve l'ironie, la séduction, les mirages, les ricanements, le sarcasme, la dérision : en fait les armes du Diable! Dans le milieu familial, à l'école, la situation n'est guère différente.
Pourtant la psychologie a bien montré, et expérimente chaque jour, les effets nocifs de la censure de la colère, qui enferme l'individu dans des zones de non-dits et parasite la relation à soi-même et aux autres. Il existe pourtant des expressions positives de la colère, qu'il est possible d'apprendre, de même qu'il est possible et souvent souhaitable d'accueillir la colère des autres.
Pour mémoire, "Chez les Inuits, la colère s'exprime toujours en public, les deux adversaires s'insultent, s'injurient, jusqu'à ce que les rires des spectateurs et spectatrices de cette joute, où aucun coup n'est échangé mais où aucun mot n'est censuré, les départagent".
Et bien je suis en colère. Je ne suis pas Dieu, mais je suis en colère. Une colère rentrée. Etouffée par les convenances, la crainte de m'affirmer, de couper définitivement des ponts, des liens, le cordon?
Et cette colère me fait mal. Elle m'étouffe. Elle me bloque. Elle me fait souffrir. J'ai mal. Tous les jours. Tout le temps. Donc là j'ai décidé d'évacuer. Mais ce n'est pas si facile qu'on pourrait le penser. Je m'étais dit. « bon ça y est c'est fini » ; Pas du tout. Ca ne fonctionne pas si facilement. Je rumine toujours. Alors j'écris ici. Pour exorciser cette douleur. Peut être qu'un jour j'aurais le courage de dire « Maman tu as fait une erreur » Une erreur et non pas une faute. Car tout le monde peut se tromper n'est ce pas ? Et je ne veux pas renvoyer ce sentiment de culpabilité qui m'a pourrit une partie de ma vie.
De ruminer, de penser. Je me suis regardée en face. J'ai évoqué tout ce que j'ai pu faire en bien comme en mal. Je me suis trompée parfois, souvent ? J'ai fait souffrir des gens. J'ai renvoyé les coups reçus, frapper là où cela faisait mal car on m'avait blessée, parfois durement, si durement. Mais en fin de compte, je ne suis pas si mauvaise. ON me l'a dit souvent, et je finis par le croire, même si c'est immodeste. Je suis quelqu'un de bien, je crois. Non j'en suis sure même. Je suis plutôt gentille et compatissante et j'essaye de penser aux autres. J'ai des défauts, comme tout le monde, bien sur. Mais dans l'ensemble, l'image que me renvoie le miroir le matin me plait bien.
Alors MERDE, MERDE, à mes parents, à ceux qui veulent me juger, à ceux qui veulent m'obliger à être ce que je ne suis pas. De toute façon si ça ne plait pas, ça sera exactement la même chose. Je décide de ce qui est bien pour moi et personne ne décidera plus jamais à ma place.
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as bien raison! évacue ton couroux! baisers et soutien à toi