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    Ils s'aiment comme avant
    Avant les menaces et les grands tourments
    Ils s'aiment tout hésitants
    Découvrant l'amour et découvrant le temps
    Y a quelqu'un qui se moque
    J'entend quelqu'un qui se moque
    Se moque de moi, se moque de qui?

    Ils s'aiment comme des enfants
    Amour plein d'espoir impatient
    Et malgré les regards
    Remplis de désespoir
    Malgré les statistiques
    Ils s'aiment comme des enfants

    Enfants de la bombe
    Des catastrophes
    De la menace qui gronde
    Enfants du cynisme
    Armés jusqu'aux dents

    Ils s'aiment comme des enfants
    Comme avant le menaces et les grands tourments
    Et si tout doit sauter,
    S'écrouler sous nos pieds
    Laissons-les, laissons-les, laissons-les
    Laissons-les s'aimer

    Et si tout doit sauter
    S'écrouler sous nos pieds
    Laissons-les, laissons-les
    Laissons-les s'aimer

    Enfants de la bombe
    Des catastrophes
    De la menace qui gronde
    Enfants du cynisme
    Armés jusqu'aux dents

    Ils s'aiment comme avant
    Avant les menaces et les grands tourments
    Ils s'aiment comme avant


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  • Liée par Lui



    Liée à Lui



    Alliée amie



    A Lui ma vie



    Vivre pour Lui



    Vivre par Lui



    Attachée



    Attachant



    A Lui



    Au Lit



    Mon Amant



    Mon Mari


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  • Ma petite compatriote,


    M'est avis que vous veniez ce soir


    Frapper à ma porte et me voir.


    Ô la scandaleuse ribote


    De gros baisers - et de petits,


    Conforme à mes gros appétits !


    Mais les vôtres sont ils si mièvres ?


    Primo, je baiserai vos lèvres,Toutes ! 


    C'est mon cher entremets


    Et les manières que j'y met,


    Comme en toute chose vécues,


    Sont friandes et convaincues.


    Vous passerez vos doigts jolis


    Dans ma flave barbe d'apôtre


    Et je caresserai la votre,


    Et sur votre gorge de Lys,


    Où mes ardeurs mettront des roses,


    Je poserai ma bouche en feu,


    Mes bras se piqueront au jeu,


    Pâmés autour des bonnes choses


    De dessous la taille et plus bas,


    Puis mes mains,  non sans fols combats


    Avec vos mains mal courroucées,


    Flatteront de tendres fessées


    Ce beau derrière qu'étreindra


    Tout l'effort qui lors bandera


    Ma gravité vers votre centre...


    A mon tour je frappe. Ô dis : Entre !



     

    Paul Verlaine

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  • Il y a des matins comme ça, où vous vous levez gaie et primesautière, c'est la rentrée et tout va bien à part un peu de vague à l'âme car fini les journées à deux, bonjour le retour du quotidien, mais bon, il faut faire avec. Et pluis patatrac, le mot qui tue, qui vous destabilise, la petite phrase assassine vexante voire blessante, parce que ce matin vous étiez bien. ce n'est pas vraiment grave, sauf que ça vous remet en question. Ca fait se replier un peu sur soi, alors qu'on croyait bien faire. Un brin autoritaire ?  Trop directive peut etre ? Elle voulait être juste gentille la dame ! Alors elle va faire attention car des matins comme ça.....faut les oublier

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />  Les marques ont toujours été une fierté pour elle. Elle aurait souhaité qu'Il vienne la marquer sans cesse et pourtant la cravache lui faisait si peur mais l'excitait tellement.  Elle se souvient de ces jolies marques partout sur son dos et ses fesses, malheureusement, au bout d'une semaine à peine, plus rien. N'avait-il pas frappé assez fort ? Pourtant elle se souvient avoir hurlée, se sentant perdre pied, devenir totalement folle. Une autre fois, ce sont des coups de cravache qui avaient bleui ses fesses. Deux fois par jour, matin et soir, elle se regardait dans le miroir, admirait le passage du bleu/noir au vert puis jaune. Elle aimait ces couleurs qui habillaient son corps. Elle avait vu un matin ses seins presque noirs à force d'être bleuis. Tellement douloureux sous ces couleurs que le moindre frôlement de la soie d'un caraco la faisait tressaillir de souffrance et mouiller de plaisir. Elle fermait les yeux et sentait à nouveau  les mains qui l'avaient si délicieusement torturée. Les mains de son bourreau et amour, les mains de son Maître. Lorsqu'elle était ainsi marquée, elle se sentait exister même en son absence. Elle était pleine de lui, possédée totalement. Elle ne savait pas pourquoi, mais les marques lui donnaient vie et sur son visage se dessinait un joli sourire. Ses yeux brillaient d'un bonheur intérieur. Elle irradiait d'une aura de femme femelle comblée, sûre de sa féminité et de son appartenance. Elle aurait aimé que les autres les voient et pourtant ils n'auraient pas compris, pensant sûrement qu'il s'agissait d'une femme battue, ils n'auraient jamais pensé qu'ainsi c'était la vie qu'Il lui donnait. Bleu, noir, vert, jaune. L'arc en ciel qui fait briller ses yeux. Ô mon Maître redonnez moi les couleurs de ma vie, pour une heure ou toute une existence selon votre volonté.<o:p> </o:p>

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