• Inscrite dans le calendrier des fêtes chrétiennes depuis 472, la Chandeleur se fête tous les ans le 2 février. Elle tire son nom des “chandelles” ou cierges bénits que l'on portait lors de la procession en l'honneur de la présentation de Jésus au temple et de la purification de la Sainte Vierge. Les pèlerins qui se pressaient à Rome à cette occasion amenèrent le Pape à organiser des distributions d'oublies ou de galettes.
     
    Mais avant de devenir une fête mariale (en l'honneur de la Vierge Marie), la Chandeleur, appelée aussi “Fête de la lumière”, était une fête païenne. Les “Parentalia romaines” étaient des fêtes annuelles, célébrées en l'honneur des morts, au cours desquelles on veillait, à l'aide de cierges et de torches, en honorant les dieux et Pluton en particulier.
     
    Dès lors, pour cette fête devenue “Fête de la Lumière”, des bougies étaient allumées dans toute la maison et des cierges bénits étaient ramenés au foyer pour assurer protection et veiller sur les prochaines récoltes. La survivance d'un mythe lointain se rapportant à la roue solaire expliquerait également la coutume des crêpes (ou des beignets de forme ronde, dans le sud de la France) que l'on se doit de faire à cette période.
     
    On retrouve des sortes de galettes ou crêpes dans toutes les civilisations de l'Ancien et du Nouveau Monde, qu'elles soient faites à partir de farine de blé, de riz, de maïs ou d'autres céréales.


     


    Crêpes ou galettes donnèrent lieu à bon nombre de coutumes qui jalonnèrent l'histoire du terroir breton. On raconte que sur l'île d'Ouessant, un jeune homme qui désirait épouser sa belle venait rendre visite aux parents de celle-ci afin de demander sa main. La mère de la jeune fille préparait alors galettes et lard qu'elle tenait enfermés dans l'armoire. S'il était agréé, la mère de la jeune fille posait ses galettes sur la table et tout le monde s'en régalait. Les jeunes gens comprenaient alors qu'ils étaient promis.
    Mais si l'armoire restait close, il n'était pas besoin de mots pour comprendre que la demande était rejetée. Dans d'autres régions de Bretagne, la jeune épousée venant occuper la maison des ancêtres devait jeter la première crêpe de sa fabrication sur le haut de l'armoire, marquant ainsi son respect à la mémoire des anciens.
     
    Une autre coutume, bien connue de tous, dit qu'il faut faire sauter les crêpes à la Chandeleur en tenant une pièce de monnaie dans la main. La crêpe qui se retourne dans la poêle assure chance et richesse toute l'année ou réalise le souhait du cuisinier !


     


     


    http://www.chandeleur.net/origines.html
     
    C'est au XIIème siècle que les croisés rapportèrent le sarrasin d'Asie. Cette plante céréale fleurie trouva sur les terres acides de Bretagne un milieu favorable à son développement.
    Pourtant, il fallut attendre encore plus d'un siècle avant que le sarrasin moulu en farine n'entre dans la composition des galettes. Au début du siècle, le froment (farine de blé) apparut et on ajouta le lait dans la composition de la pâte. La galette devint crêpe.
    Les galettes de sarrasin (farine de blé noir) sont encore de nos jours le plus souvent utilisées avec des garnitures salées alors que les crêpes sont servies au dessert.


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  • Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".
    A l'époque des Romains, on fêtait les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et chacun avait le droit de faire ce qu'il voulait. C'est à ce moment là qu'est venue la tradition d'envoyer des gâteaux à ses amis.
    Sous l'Ancien Régime, on appela ça ‘le gâteau des rois' car on le donnait au même moment que sa redevance (comme les impôts) et il fallait en offrir un à son seigneur.
    En 1801, on a décidé que la <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>date de l'épiphanie (qui signifie ‘apparition') serait le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.
    Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.
    Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
    Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie.
    Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.
    Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Epiphanie.

    LES ROIS MAGES
    Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
    Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".
    Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
    L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.
    Une chanson populaire «  de bon matin, j'ai rencontré le train de 3 grands rois qui partaient en voyage... »

    raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.


    Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut être viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.

    Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël. Encore actuellement, en Espagne ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noel. Les Rois Mages sont bien plus importants dans le coeur des enfants espagnols que le Père Noel et le 6 janvier est l'occasion d'une grande fêtes et de défilés dans les rues espagnoles.
    La symbolique des cadeaux en portait témoignage :
     
    L'or de Melchior célébrait la royauté, l'encens de Balthazar la divinité et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.

    Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
    Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
    Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.
     
    <v:shape id=_x0000_i1028 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>Qu'est ce que la myrrhe ?
    La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie, le balsamier.
    Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
    Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
    Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.
     
     
    <v:shape id=_x0000_i1029 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>Origine de la fève et de la galette
    La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ... et choisira sa reine.
    En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple "d'occasion" en mettant dans la galette une fève et un petit pois.
    Dans de nombreux pays ou région du sud, la galette est remplacée par une couronne en brioche.
     
     


    • la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre

    • En Provence, la brioche, toujours ronde mais fourrée aux fruits confits

    • La galette, assez rare aujourd'hui, dite "sèche", simple pâte feuilletée sucrée

    • La galette feuilletée fourrée de frangipane, sorte de crème d'amande inventée par Frangipani, le saucier florentin.
    <o:p> </o:p>Une légende raconte que la fève serait née le jour ou Peau d'Ane avait oublié sa bague dans un gâteau destiné au prince. En fait, son utilisation remonte certainement au XIIIe siècle. La fève existe sous de nombreuses formes et dans différentes matières, il y en a pour tous les goûts. Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on peut en trouver en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine. La fève est devenue un véritable objet de collection . Ainsi le Musée de Blain en conserve plus de 10 000. Les collectionneurs sont appelés les fabophiles .
    <o:p> </o:p><v:shape id=_x0000_i1030 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>La part du pauvre
    La première part est toujours la "part du pauvre", la "part de Dieu et de la Vierge" et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille.
    Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés.
    La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous". S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.
    Les coutumes françaises
    En Franche-Comté, les enfants se déguisaient en Roi mage et portait ceinture dorée sur une chemise constellée d'étoiles. Ils allaient de porte en porte en chantant et en agitant des sonnettes réclamer leur part.
    Les filles à marier ne manquaient pas le soir d'adresser une prière:
    « Afin de voir en mon dormant
    Celui que j'épouserai de mon vivant »
    c'est la galette de goumeau qui peut peser jusqu'à 150 kilos qu'on appelle aussi galette de goumeau bisontine, galette des rois ou papet. Faite de pâte briochée, on la retrouve chez tous les boulangers pâtissiers bisontins et quelques autres du département du Doubs.
    <o:p> </o:p>En Basse Bretagne, c'est un pauvre tirant un cheval orné de buis et de laurier qui s'arrête de porte en porte pour recueillir la part des pauvres.

     
    <v:shape id=_x0000_i1031 type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata o:href="http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/mini-epiphanie.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></v:imagedata></v:shape>Coutumes à travers le monde
    En Espagne
    En Espagne, le "Jour des 3 Rois" est un jour férié. On en profite pour échanger les cadeaux de Noël à cette date et non pas à Noel puisque, originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus, des présents.
    La veille, des carrosses paradent dans les rues. On lance fruits confits et bonbons, prémices du lendemain.
    Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées. On y glisse une pièce d'argent, une figurine de porcelaine ou un haricot sec.
     
    En Italie
    En Italie, au sud principalement, plus loin des traditions du nord de l'Europe, l'ambiance est tout autre. La fée bienfaitrice Befana distribue les cadeaux, comme le Père Noël, pendant la nuit de l'Epiphanie... d'où elle tire probablement son nom.
    Mais les enfants désobéissants reçoivent un bout de charbon tiré de son grand sac. A la fois bonne et intraitable, tour à tour Saint-Nicolas et Père Fouettard. Car elle est vêtue de noir, et symbolise à la fois le mal et la fin de la saison des nuits longues. On retombe toujours sur les mêmes croyances ancestrales, la peur de l'interminable nuit.
     
    En Guadeloupe
    Ici, on ne fête pas comme tout le monde. L'Épiphanie ne représente pas le dernier jour des festivités de Noël mais le premier jour de "kannaval" qui se termine ... le soir du Mercredi des Cendres, dernier jour de folie où diables et diablesses vêtus uniquement de noir et blanc envahissent les rues.
    Le soir voit s'approcher la fin du carnaval par "Grand brilé Vaval", l'incinération du roi Carnaval, "Vaval", sous les cris et lamentations de la foule.
     
    Au Mexique
    L'Épiphanie se prépare 10 jours avant Noël avec les posadas. Comme les Rois Mages guidés par l'étoile du berger, chaque famille, en procession, apporte des friandises sur la place de chaque village. Elles serviront à remplir les pinatas, d'énormes animaux en poterie ou papier mâché très colorés qu'on suspend le jour de l'Épiphanie. Les enfants doivent essayer de briser la pinata afin qu'elle s'ouvre comme une corne d'abondance, déversant tout leur contenu de friandises et de menues monnaies.
    Si, dans plusieurs pays, l'Épiphanie couronne le roi ou la reine de la fête, la coutume est moins heureuse dans ce coin du monde ... En effet, celui qui découvre un petit Jésus en sucre ou une fève dans la rosca de reyes ou couronne des rois, devra organiser et payer la fête de la Chandeleur où tous les convives sont invités à déguster des tamales. Celui qui est un peu avare, n'hésite pas à avaler la fève, chuchote-t-on en coulisse mais puisque la fête se fait en famille et entre amis, le subterfuge est rapidement pointé du doigt avec rires et sarcasmes.

    Le sens chrétien de la fête



    - Dans l'Église catholique romaine

    Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal destiné à permettre aux gens de se rendre à la messe (alors qu'ils devraient travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié dans leur pays). Ainsi, en France, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël.
    Cette fête célèbre la visite de l'enfant Jésus par les mages, couramment appelés les Rois mages.


    - Dans l'Église orthodoxe

    La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la Divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils).
    Dans certains pays orthodoxes, une croix est lancée dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'appelle plutôt Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 5 janvier.


    - Dans l'Église apostolique arménienne

    La fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.

    Tradition de tirer les Rois

    En France, la tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique.
    Dans la moitié nord de la France, depuis le XIVe siècle, on mange la galette des rois à l'occasion de cette fête. La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
    Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit remplacée ou voisine avec un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des rois, la personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette, quant à celui qui a le sujet il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).
    Lorsqu'il y a un enfant, celui-ci doit se placer sous la table, et tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
    Dans le sud de la France, traditionnellement, on ne prépare pas une galette, mais une brioche en forme de couronne, garnie et couverte de fruits confits et de sucre granulé. Un santon (généralement santon-puce) tend à remplacer la fève. Cette couronne des Rois est toujours très présente mais se fait souvent concurrencer par la galette, moins chère (les fruits confits sont coûteux) mais aussi de fabrication et conservation (voire de manipulation !) plus facile. Les non-Provençaux, nombreux à s'installer dans le Midi, restent souvent fidèles à la frangipane.
    On trouve des coutumes similaires en Espagne, au Portugal et dans les pays d'Amérique latine. Le Día de los Tres Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
    En Belgique et aux Pays-Bas : on mange également une galette à la pâte d'amande. Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine. Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l'étoile et font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons. Cette coutume tend à disparaître en Belgique. Dans les campagnes flamandes cela se fait encore. Notons au passage qu'en Wallonie, c'est à ce moment qu'on commence la préparation du Carnaval.

    La tradition de tirer les Rois existe aussi dans le sud des États-Unis, sous le nom de king cake. Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au carnaval de mardi gras.

    Prénoms fêtés

    C'est le jour de l'Épiphanie que l'on fête les Tiphaine (en français), Tifenn (en breton), Tiffany (en anglais) ou Théophano, Théano (en grec). Ce prénom correspond en effet au mot Théophanie, ou manifestation de Dieu, autre nom de la fête. On fête les Jordan et les Jordane. On fête aussi les Noël ... s'ils sont Arméniens.
    Durant les quatre premiers siècles de l'histoire chrétienne, l'Église avait l'habitude de fêter le 6 janvier toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la Nativité (Noël), l'Adoration des mages, le baptême du Christ et les noces de Cana. Le changement de l'eau en vin et la multiplication des pains (ou Phagiphanie) étaient ainsi commémorés par une même fête avec la Nativité.


    • Les fêtes ont ensuite été dissociées : pour le 6 janvier, les Latins ont retenu l'Adoration des mages et les Grecs le Baptême du Christ. Les Arméniens sont les seuls chrétiens à avoir conservé une fête unique le 6 janvier : c'est le Noël arménien
    <o:p> </o:p>D'après l'Evangile selon Saint Matthieu : <v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>





    Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient se présentèrent à Jérusalem et demandèrent : "Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu en effet son astre se lever et sommes venus lui rendre hommage." Informé, le roi Hérode s'émut, et tout Jérusalem avec lui...
    Alors Hérode manda secrètement les mages, se fit préciser par eux la date de l'apparition de l'astre et les dirigea sur Bethléem en disant : "Allez vous renseigner exactement sur l'enfant ; et quand vous l'aurez trouvé, avisez-moi, afin que j'aille, moi aussi, lui rendre hommage."

    <v:shape id=_x0000_i1032 type="#_x0000_t75" alt="" o:button="t" href="http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/legimg/mages.htm"><v:imagedata o:href="http://www.culture.gouv.fr/culture/noel/imatges/mages.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\user\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image004.gif"></v:imagedata></v:shape>

    Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l'astre, qu'ils avaient vu à son lever, les devançait jusqu'à ce qu'il vînt s'arrêter au-dessus de l'endroit où était l'enfant. La vue de l'astre les remplit d'une très grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et tombant à genoux, se prosternèrent devant lui ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Après quoi, un songe les ayant avertis de ne pas retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays."


     


     


     

    source wikipedia, joyeuses-fetes.com<o:p> </o:p>

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  • Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée New Amsterdam qui, en 1664, devint New York.
    En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas (Sinter Klaasen néérlandais) se répandit aux États-Unis.
    Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.
    Ce donateur attentionné, représenté sous l'aspect d'un vieillard à barbe blanche portant un long manteau à capuchon ou parfois même des habits épiscopaux, demeurait néanmoins un personnage moralisateur.

    Il récompensait les enfants méritants et punissait les ingrats et les dissipés.
    Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'Enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.

    St Nicolas est toujours accompagné d'êtres qui sont la représentation inverse dont le Père Fouettard est le plus célèbre.
    Ils s'appellent les Krampus, les Knechts, les Ruprechts, les Hosekers ou encore Hans Trapps, dans d'autres pays c'est tout simplement la mort.
    Il est connu dans l'est de la France et en Belgique sous le nom de " Père Fouettard ", qui distribue des verges aux petits enfants qui n'ont pas été sages pendant l'année. Ce n'est qu'au XVIe siècle qu'on commença à parler du Père Fouettard.





    Qui est- t'il ?
    Une des légendes raconte que le Père fouettard est né à Metz en 1552, lors du siège de la ville par les troupes de Charles Quint. Les habitants promenèrent l'effigie de l'Empereur à travers les rues, puis la brûlèrent. Ainsi, le Père Fouettard, serait dit on, Charles Quint. 
    Tous ces êtres ont des points communs : ils font peur , ils sont repoussants, ils sont habillés avec des couleurs sombres noir ou marron , ils menacent de punir les enfants méchants et désobéissants en les emportant avec eux en enfer, ils ont très souvent des cornes,  ils sont parfois sales ou masqués, ils portent un fouet, des verges ou des branches.
    Dans l'Est de la France, le culte de Saint Nicolas et le pèlerinage à Saint-Nicolas-du-Port étaient très populaires dès le Moyen Age.

    Au XVIe siècle, les réformistes, pour détourner cette ferveur populaire, privilégièrent l'image du Christkindel, de l'Enfant Jésus.
    Au Canada, pour les francophones catholiques, c'était également l'Enfant Jésus qui venait garnir le bas de Noël des enfants, la nuit du 25 décembre, alors que Saint Nicolas s'occupait des petits anglophones.
    Le Christkindel et Saint Nicolas resteront les deux principaux donateurs de cadeaux jusqu'au lendemain de la première guerre mondiale




    La coutume était de représenter le Christkindel par des jeunes gens et des jeunes filles vêtus de blanc, faisant la tournée des maisons pour distribuer des cadeaux aux enfants sages, leur faire chanter des cantiques ou réciter des prières.
    Un personnage terrifiant, Hans Trapp, accompagnait le Christkindel dans sa tournée pour donner des verges aux enfants méchants ou les emporter dans son grand sac.

    C'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.
    L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore.
    Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823.

    Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
    Dans son récit, devenu en quelque sorte une légende Moore dépeint le généreux donateur sous la forme d'un curieux petit lutin qui descend dans les cheminées et voyage dans les airs, au moyen d'une carriole miniature tirée par huit rennes, prénommés Dasher, Dancer, Prancer, Vixen, Comet, Cupid, Donder et Blitzen, le petit dernier Rodolphe, le célèbre renne au nez rouge, naquit un peu plus tard
    Son apparition est justifiée par le fait que le Père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans ses livraisons nocturnes.
    Grâce au nez lumineux de ce renne, il peut s'orienter dans la turbulence hivernale et mener à bien sa distribution de cadeaux. 

    L'influence de la presse américaine fit perdre progressivement à Saint Nicolas ses attributs moralisateurs au profit d'un personnage essentiellement généreux, Santa Claus.
    Malgré cela, l'ancienne habitude de menacer les enfants dissipés de ne pas recevoir de cadeaux de Santa Claus continuera de persister dans la culture populaire. 
    En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste à l'emploi du journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.
    Pendant près de 30 ans, Nast illustra au moyen de centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus, connu chez les francophones comme étant le père Noël.

    En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États




     




    -Unis.
    L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".


    Savez-vous qu'à Noël on peut suivre son trajet grâce à la collaboration du très officiel NORAD, le commandement de la défense aérienne de l'Amérique du Nord  ?
    Vous le verrez sur le site
    http://www.noradsanta.org/fr/default.php


    En 1931, le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola.




    Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial et une attitude débonnaire.
    Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde. L'idée que les enfants se font aujourd'hui du père Noël est encore fortement imprégnée de cette image.




    Pour en savoir plus : www.culture.fr ou www.joyeuse-fete.com




     


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  • UNE DES NOMBREUSES LEGENDES


    DE SAINT NICOLAS





    Ils étaient trois petits enfants
    qui s'en allaient glaner aux champs.
    Ils sont allés et tant venus
    que sur le soir se sont perdus.
    Ils sont allés chez le boucher :
    - boucher, voudrais-tu nous loger ?



    - Entrez, entrez, petits enfants,
    Il y a de la place assurément.
    Ils n'étaient pas sitôt entrés
    que le boucher les a tués.
    les a coupés en petits morceaux
    et puis salés dans un tonneau.



    Saint Nicolas au bout de sept ans
    vint à passer dedans ce champ,
    alla frapper chez le boucher :
    - boucher, voudrais-tu me loger ?
    - entrez, entrez Saint Nicolas.
    Il y a de la place, il n'en manque pas.



    - Du petit salés je veux avoir
    qu'il y a sept ans est au saloir.
    Quand le boucher entendit ça,
    bien vivement il se sauva.
    - Petits enfants qui dormez là,
    je suis le grand Saint Nicolas.



    Le grand Saint étendit trois doigts,
    les trois enfants ressuscita.
    Le premier dit : « j'ai bien dormi. »
    Le second dit : « et moi aussi. »
    « Je me croyais au paradis »
    A ajouté le plus petit.


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