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    Le regard légèrement fixe Claire regardait défiler le paysage. Assise dans le Train à Grande Vitesse qui les amenait tous les deux à Amsterdam, elle sentait chaque vibration de l'engin au plus profond de son corps. Empalée de puis le départ du train sur un sexe en latex vraiment large et profond, elle sentait ses entrailles complètement défoncées et l'objet se frayer un passage millimètres par millimètres en elle. Rien d'autre n'importait. Ses fesses mises à nues reposaient maintenant sur le siège, les <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="22 centimètre" w:st="on">22 centimètre</st1:metricconverter> s'étant finalement introduit en elle, lui faisant terriblement redouter le moment où il faudrait l'enlever, où la douleur prendrait un tour aigüe.

     

    Ils partaient juste deux jours en amoureux. Claire portait un collier en acier, fait sur mesure en Allemagne, pesant au bas mot 1kg et qui l'obligeait à tenir la tète très droite. Il était particulièrement suggestif et elle se sentait pour une fois un peu gênée, surtout quand elle avait vu Jean prendre la laisse dans sa poche. Sa jupe en latex était étalée en corolle autour de ses jambes, seules ses chaussures dépassaient. C'était une nouvelle paire que Jean lui avait offerte avant de partir. Ce n'était même plus des talons aiguilles, mais des ballerines : son pied était à la verticale, le talon mesurant alors près de <st1:metricconverter ProductID="20 cm" w:st="on">20 cm</st1:metricconverter> et quasiment à la hauteur de son pied. Elle ne reposait que sur le bout de ses orteils et sa démarche était très difficile. Ces "ballerines" un peu spéciales se refermaient avec un anneau en métal cadenassé, renforçant sa gêne. Elle était totalement indécente, mais dans le wagon de première classe, personne ne montrait qu'elle marquait les esprits.

     

    Juste avant l'arrivée, Jean lui avait mis en place une ceinture permettant de maintenir le monstre en elle. Claire ne savait pas si elle devait l'en remercier ou le maudire, ne sachant pas si ses jambes pourraient la porter, elle se sentait déjà épuisée et cassée de l'intérieur, mais heureuse de la lueur dans le regard de son maître, de son souffle court qu'elle avait appris à reconnaître quand elle l'affolait. Elle était prête à toutes les folies pour ne serait ce qu'un court instant de ce bonheur là.

     

    La chambre à l'hôtel de l'Europe était petite mais avec plein de charme, et surtout une vue sur les canaux qui ressemblait au paradis. Epuisée, Claire s'effondra au sol en implorant son maître de la libérer, ses reins explosait, elle avait l'impression d'avoir le ventre défoncé définitivement. La marche avec ses chaussures n'avait rien arrangé et si Jean ne l'avais pas soutenue, elle se serait effondrée dans la rue. Il prit beaucoup de temps pour la libérer, non pour en jouir mais pour soulager la douleur, ne pas la brutaliser. Pourtant Claire s'effondra à l'instant ou l'objet noir glissa définitivement en dehors d'elle, comme vidée de toutes forces. Jean la prit dans ses bras, et la porta dans le grand lit, la borda, baissa les lumières, et resta ainsi longuement à la regarder dormir.

     

    Repensant à ce regard qu'il avait vu chez elle la première fois, comme il avait senti quelque chose de magique sans être capable de mettre le doigt dessus, cette exquise et profonde féminité, douceur, passivité. Claire ne se rendait pas compte de tout ce qu'elle lui apportait, du bonheur qui lentement s'insinuait en lui, de la façon dont il évoluait et comprenait tant de nouvelles choses dans leur relation... Plus tard ses mains vinrent à la rencontre du corps souple et chaud de Claire. Elle était encore endormie tandis qu'il la délaçait, ayant envie de toucher et caresser son ventre, doucement tendrement, pour qu'elle sente qu'esclave, il l'aimait aussi, surtout, comme femme. Il fut récompensé d'un sourire radieux avant qu'elle n'écarquille ses yeux, comme si elle voulait le dévorer ainsi. Ils firent l'amour tout doucement, sensuellement, et c'est avec tendresse qu'il la vit prendre plusieurs fois de suite son plaisir, comme si rien ne pouvait arrêter ses orgasmes successifs, nés du bonheur de se trouver, mais aussi du souvenir de son voyage éprouvant mais sensationnel.

     

    Lorsqu'elle fut à nouveau fermement lacée, le cou toujours pris dans sa gangue d'acier, Jean tira de sa pocha la laisse, et l'attacha à l'anneau central. A Amsterdam lui expliqua t'il, toutes les transgressions étaient admises, et il était assez tard pour ne pas choquer des personnes non averties. C'est ainsi qu'ils sortirent de l'hôtel, lui en costume noir, chemise sombre, trench coat marine, elle en fourrure, nue dessous en bas et corset, tirée par son collier d'acier, les mains menottées dans le dos, les pieds enfermés dans ces ballerines de contraintes, et reliés par une lourde chaine noire qui tintait doucement au gré de ses tous petits pas. Heureusement ils n'allaient pas très loin. Jean fut heureux de retrouver du premier coup ce bar qu'il avait découvert par hasard quelques années auparavant. Orné d'un énorme D, dont il ignorait la signification. Malgré l'heure peu avancée dans la nuit, le bar était déjà plein, d'une faune sortant du bureau et passant prendre un verre avant d'aller sortir faire la fête ou au contraire de coucher. Au milieu du bar, une très jolie hollandaise était étirée vers le haut par deux bracelets fixés au plafond et à une poulie, s'offrant aux regards et aux attouchements des autres habitués du bar. Son visage était totalement impassible, et son corps exprimait surtout le froid de la situation, couverte de chair de poule. Sur la suggestion d'un convive, dans un langage incompréhensible pour Claire et Jean, sa maîtresse s'approcha d'elle et commença à fouetter tout son corps nu offert avec un long martinet, s'attachant à couvrir chaque centimètre carré de son corps. Lorsqu'elle fut écarlate, du cou aux pieds, sa maîtresse se tourna vers jean pour lui demander quelque chose qu'il ne comprit pas. Son voisin lui offrit de lui faire la traduction. Après quelques allers et retours, Claire se retrouva sans manteau, les mains à nouveau cadenassées dans le dos, toujours perchée sur ses talons vertigineux, mais attachée par une sangle à la jolie hollandaise dont le regard s'était fait doux et tendre en la découvrant. Elles s'embrassèrent langoureusement sous les hourras joyeux des spectateurs pendant que la maîtresse de la hollandaise recommençait à la frapper, mais avec douceur et en rythmant ses caresses buccales. Instinctivement Claire offrit ses fesses, et <st1:PersonName ProductID="la Ma○tresse" w:st="on">la Maîtresse</st1:PersonName> ne se fit pas prier. Voyant que l'esclave de Jean ne se dérobait pas elle se mit à frapper de plus en plus fort, jusqu'à taper de toutes ses forces, ne se rendant pas compte des larmes qui coulaient des yeux de Claire, dont la bouche n'avait pas quitté celle de sa douce partenaire de souffrance. C'est rayonnante et sous les applaudissements de la foule qu'elle revint se mettre aux pieds de son seigneur et maître, fière, une fois encore, de lui avoir ce bonheur et ce plaisir.  Ses orgasmes à répétition l'avaient mise dans une forme incroyable, à moins que ce ne soit la sieste, et elle faisait confiance à Jean pour que la soirée continue longuement.



     Le réveil le lendemain fut très tardif et le petit-déjeuner plus proche d'un déjeuner que d'un croissant beurre. Toujours chaussée de ses chaussures maléfiques, elle n'en avait pas apporté d'autres, Claire et Jean partir se promener dans les rues d'Amsterdam. Au gré de leur pérégrination apparemment aléatoire, ils passèrent devant une petite boutique de couture en sous sol anglais. Jean pressa Claire pour qu'ils descendent découvrir ce qui pouvait bien se faire là. Au premier coup d'œil Claire sourit, se rendant compte que la chance n'était pour rien dans la découverte de cette grotte aux mille trésors. Ils étaient entrés chez bizarre design, <st1:PersonName ProductID="la Mecque" w:st="on">la Mecque</st1:PersonName> du corset sur mesure. Ils passèrent plus d'une heure à choisir tous les détails du futur corset de Claire, prendre ses mesures, comparer les tissus et les touchers. Elle était très frustrée de devoir attendre plusieurs semaines avant de porter son nouveau corset, plus étroit de <st1:metricconverter ProductID="12 cm" w:st="on">12 cm</st1:metricconverter> que l'ancien. L'artisan lui garantissait qu'elle perdrait encore <st1:metricconverter ProductID="10 cm" w:st="on">10 cm</st1:metricconverter> en plus des 15 qu'elle avait déjà perdu à la taille, ce qui ne manquait de l'impressionner mais aussi l'exciter. Dans un moment de répit, elle se pressa contre Jean et lui chuchota à l'oreille que si il voulait elle se ferait retirer des côtes flottantes pour être encore plus serrée suivant son plaisir. La réponse qu'elle sentit dans le pantalon de son seigneur et maître la fit glousser de plaisir. Juste avant de partir, Claire demanda à son maître pourquoi l'artisan avait pris tant de mesures, en particulier de ses cuisses, ses mollets, et même son cou, ayant du enlever le lourd collier un instant (elle s'était rendue compte qu'elle avait réussi à l'oublier et l'enlever lui avait été curieusement difficile, elle devenait vraiment folle !!!).



    Pour toute réponse, Jean eut un petit sourire et fit un signe à l'homme qui parti chercher dans la réserve un mannequin avec lequel il revint. Le mannequin portait une robe unique partant du cou jusqu'aux chevilles, ne formant qu'un seul et même corset du bas jusqu'en haut, lacé dans le dos tout le long. La rigidité était totale, il était impossible, ainsi vêtue, de se mouvoir autrement qu'à petits pas, impossible de s'asseoir, de se plier même. Les bras étaient enfermés dans un fourreau tiré en arrière. Claire était à la fois affolée, subjuguée, excitée, mais surtout terrorisée. Jean doucement vient se coller à elle pour calmer les tremblements qui la prenaient. Doucement il lui dit : « c'est ta robe de mariage mon amour... ». Elle leva un regard indécis et plein d'espoir vers lui, ne pouvant croire au bonheur que portaient ces quelques mots...

     Fin

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  • En ouvrant la porte de l'ascenseur, Claire aperçut tout de suite l'entrebâillement de la porte d'entrée. Eduquée, elle savait quelle attitude adopter. Son manteau glissa à ses pieds, la révélant simplement parée de son corset et de ses bas, malgré le froid intense qui régnait dehors. Il y avait longtemps qu'elle avait oublié toute idée de sous-vêtements, de parures, ou même de sacs ou de clés, elle devait toujours être les mains et les poches vides de tout. Elle fit glisser les lanières de ses chaussures pour se retrouver pieds-nus à même le carrelage, et se mit aussitôt à 4 pattes, en ramassant ses affaires, qu'elle déposa dans un coin après avoir poussé la porte d'entrée. Elle la referma avec le plus de délicatesse possible pour ne pas déranger son maître qu'elle devinait en train de lire dans son canapé, près du halo de lumière.


    Sans un bruit, elle vint à ses pieds, la tête baissée, sachant qu'elle n'avait pas le droit de lever son regard vers lui, malgré l'envie qui lui tenaillait le ventre. Posant une main de chaque côté de ses chaussures, elle baisa doucement le dessus de ses pieds, puis posa délicatement la joue. Pas trop lourdement pour ne pas lui peser, mais aussi pouvoir la relever dès qu'il ferait le moindre signe. C'est ainsi qu'elle resta de longues minutes, simplement heureuse d'être là, à cette place, que ce soit elle qu'il ait choisi. Comme à son habitude, elle repéra le temps qui passait au nombre de morceaux de musique qui défilaient sur la platine. De la techno cette fois-ci, elle ne connaissait pas le disque, mais le rythme résonnait au gré des pulsations de son cœur, et des bouffées de bonheur lui remplissait les yeux de larmes.


    Bien entendu il avait entendu l'ascenseur, son cœur s'accélérant à la pensée que sa douce et magnifique esclave arrivait enfin, à l'heure exacte bien sur, mais les dernières minutes avaient semblé prendre des heures à s'écouler. Il arrivait à peine à tourner les pages de son dossier, et la vue de cette femme animale ondulant des hanches pour se rapprocher de lui, la pression de ses lèvres, la position de sa tête, l'ombre indécente de ses fesses, tout le rendait fou et incapable de se concentrer sur les tableaux de chiffres. Sa main descendit, mais son dos était hors d'atteinte.


    Instinctivement Claire sentit l'appel et fit pivoter son corps pour que la main vienne se poser sur ses hanches, sentir ainsi la chaleur irradiante qui s'en dégageait. Jean était ravi de la taille que prenait Claire. Elle arrivait maintenant à fermer presque complètement son corset, et avait gagné ainsi près de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="15 centimètres">15 centimètres</st1:metricconverter> lorsqu'elle était enserrée et <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="10 centimètres">10 centimètres</st1:metricconverter> libre. Mais surtout elle ne pouvait ni ne voulait s'en séparer, malgré l'irritation que provoquait parfois le frottement du tissu sur son ventre fragile. Ils partiraient dans quelques jours à Amsterdam, il lui ferait faire deux corsets sur mesure, l'un pour tous les jours, l'autre pour un seul jour...


    Il avait hâte de le lui annoncer, mais cela attendrait encore. Il avait envie de l'enserrer, la contenir, la contrôler, la tenir en permanence. Et la métamorphose prenait, sa taille devenait si fine, si fragile que sans corset elle se sentait perdue et en danger. Il se leva enfin, la musique venait de se taire. Claire avait très vite retiré sa tête pour ne pas gêner ses mouvements, et l'avait reposée à terre, toute en attente, le cœur en émoi.


    Les basses de la techno laissèrent la place à la pureté du piano de Glenn Gould. Il s'approcha d'elle, par derrière, doucement lui saisi les épaules. Une pression insensible et Claire se retrouva à genoux, ses bras instinctivement croisés dans le dos, la tête relevée, le cou offert. Un doigt s'insinuant entre ses mâchoires, docilement elle ouvrit la bouche, qui fut forcée par le bâillon, elle reconnu le très gros bâillon rouge qu'elle avait déjà porté, qui lui distendait les mâchoires, la remplissant de tant d'émotions. Jean le lui serra dans la nuque, fortement, lui arrachant un cri de douleur qu'il n'entendit pas, étouffé par la boule de latex. Un bandeau vient obturer ses yeux qu'elle avait gardé fermés en attendant l'ordre de son maître pour les ouvrir. Une pression sur ses oreilles et elle se retrouva enfermée dans un monde de silence, ce dernier sens occulté par des bouchons tendres et doux. Elle ne pouvait ni voir, ni entendre, ni parler. Elle ne doutait pas qu'elle ne pourrait bientôt plus bouger...


    Face à elle, il l'aida à se mettre debout. Sans la vue et l'ouïe Claire se rendit compte que ce n'était pas si facile, surtout de rester immobile, les bras le long du corps comme il le lui fit comprendre. La première ceinture vient l'enserrer au niveau de sa poitrine, bloquant ses bras le long de ses côtes. Il serra fort, sa respiration devint franchement difficile, elle devait se concentrer pour ne pas paniquer. Après quelques minutes elle avait pris le rythme. Une deuxième ceinture au niveau de la taille bloqua définitivement ses avant bras, elle ne pouvait plus bouger le haut du corps. Trois autres plus petites ceintures autour des cuisses, des mollets puis des chevilles, elle ne tenait plus debout toute seule, incapable de maintenir son équilibre. Elle se sentait non seulement complètement immobilisée, impotente mais totalement vulnérable, ne maîtrisant plus ni l'espace ni le temps.

    Jean la prit sur son épaule, et la déposa sur un sol recouvert d'un coussin mais qu'elle sentait dur en dessous. Elle était assise contre une paroi, les jambes allongées devant elle. Connaissant bien l'appartement, elle n'arrivait pas à se figurer où il l'avait déposé. Elle était théoriquement confortablement installée, même si elle se sentait serrée et tenue de partout. Il ne se passa rien pendant les longues minutes où Jean l'observa en silence. Puis il poussa la porte et ferma le placard à clé.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> Il était temps qu'il prépare son rendez-vous qui allait arriver d'un instant à l'autre...

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    Quelques heures plus tard, lorsque Claire s'éveilla, Jean était toujours à ses côtés, le lit transformé en bureau momentané, comme s'il n'avait pas voulu la quitter un seul instant. Elle se sentait engourdie et cassée par toutes les épreuves qu'elle avait endurées et avait du mal à retrouver ses esprits.


    Elle sentit la nouvelle et légère pression qu'elle avait autour du poignet et sourit. Et peu à peu, comme elle, son corps s'éveilla, et elle sentit également une présence qui lui parut énorme au creux de son sexe. Sa main chercha celle de Jean, et leurs doigts réunis allèrent explorer avec une douceur infinie son intimité. Ils ne firent qu'effleurer ce nouvel anneau, tout contact semblant impossible sans qu'une douleur incroyable ne se réveille.


    Jean la rassura, Vincent lui avait laissé tout ce qu'il fallait pour ôter toute douleur, il ne voulait pas qu'elle souffre. Il n'aimait pour elle que la douleur que lui infligeaient certains de leurs plaisirs. Aussi lui expliqua t il qu'elle devait être très précautionneuse pendant quelques semaines, mais que par la suite, elle serait transformée dans sa féminité, que ses orgasmes seraient d'une ampleur exceptionnelle, et qu'elle ne serait plus obsédée que par son clitoris, que le moindre souffle d'air serait ressenti comme la plus précise des caresses, qu'ainsi elle serait de plus en plus chienne, de plus en plus animale, à la merci de toutes ses envies.


    Claire avait l'impression qu'un fil intérieur la tirait, qu'il suffirait de peu de choses pour qu'elle se sente comme dirigée par ce point qui était devenu comme névralgique en elle. Comme s'il lisait dans ses pensées, Jean lui expliqua que quand elle serait cicatrisée, il pourrait ainsi passer une chaine reliant les anneaux de ses seins et de son clitoris et qu'il la guiderait ainsi, sans qu'elle résiste, sous peine d'arracher cruellement ses chairs les plus tendres. Une vague d'excitation la submergea...et elle eut l'impression que son sexe allait exploser.


    Au fil des mois, elle se sentait de plus en plus dépendante, de plus en plus animale et soumise à Jean. Son travail qui la passionnait auparavant lui pesait, elle avait du mal à s'imposer continuellement et à diriger comme elle prenait auparavant plaisir à le faire naturellement. Elle était la meilleure et on lui confiait de lourdes responsabilités. Mais à présent, il lui semblait que ce n'était plus son rôle. Elle rêvait de s'occuper de Jean complètement, et de passer des heures à l'attendre, à se préparer à être utilisée comme bon lui semblerait. Elle n'osait pas encore lui en parler, mais quand elle rentrait chez elle, elle se demandait parfois où elle en  était ; son autonomie apparente lui pesant de plus en plus.


    Comme elle avait changé depuis sa rencontre avec Jean !


    Celui-ci la regardait toujours, pensivement semble t il, avec un air vaguement interrogateur. Il semblait vérifier si elle était prête pour autre chose. Il voulait aujourd'hui encore plus que d'habitude la protéger de tout. Elle avait ces dernières heures beaucoup souffert pour lui, et il ne voulait plus que douceur pour elle, jusqu'à ce qu'elle se rétablisse. Il se demandait comment elle allait réagir au « pacte » qu'il avait rédigé. Il voulait pour cet anniversaire lui faire un dernier cadeau; lui faire signer un contrat où elle s'en remettait complètement à lui, pour tout, moyennant quoi il la protégerait de tout et de tous. Accepterait-elle ?

    Elle vouait une passion à son travail, même s'il sentait qu'elle avait parfois du mal à s'arracher à lui, mais ils avaient tous les deux une vie si remplie, si riche ! Il rêvait de partir le matin et qu'elle soit là, attachée, entravée, ou bâillonnée, contrainte continuellement pour être obsédée par lui jusqu'à son retour. Il se rendait compte que s'il se laissait aller, elle subirait tous ces excès, mais elle le poussait sans le savoir tellement à toujours aller plus loin !

    La soirée trouva Claire et Jean devant un souper qu'il avait voulu intime, et avec tout ce qu'elle aimait. Elle s'était remise de ses émotions et il l'a trouva d'humeur propice pour lui offrir son dernier cadeau. Il lui tendit avec amour un coffret très plat, un peu plus grand qu'un cahier. Quand elle l'ouvrit, elle découvrit une plume, un petit scalpel très fin, et une sorte de dossier qu'elle ouvrit.


    Sur la page de garde elle put lire:


     Mon Amour, tu es définitivement mienne et j'en suis heureux. Je t'appartiens aussi, même si c'est d'une autre façon, même si nos rôles ne sont pas symétriques. Je te propose de t'en remettre à moi pour toujours en signant le contrat ci-joint. Prends le temps de le lire, parlons en si tu veux, et si tu es prête, nous le signerons tous les deux en trempant cette plume dans notre sang. Je te veux mon esclave pour la vie, mais aussi ma femme. Avec tout mon Amour. Jean.

    Claire parcourut les différentes pages qui reprenaient tous les aspects de sa vie que cet homme proposait de régenter. Elle s'en sentit curieusement soulagée, apaisée, et tellement confiante qu'elle ne voulut pas entrer dans  les détails. Elle prit délicatement le petit scalpel, ouvrit son corsage, et se fit une entaille fine mais profonde sur le sein. Elle tendit la plume à Jean, sans un mot...


    Tout était dit.


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  • Chapitre 15





     


    Claire ne pensait plus à rien, elle ressentait juste les mains douces et chaudes de l'homme qui la caressait, qui la palpait, comme s'il jaugeait un animal. Il semblait très doux. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait qu'il serait plus doux que brutal. Le souvenir d'hier soir étant encore très présent, elle se rassura.


    Elle sentit qu'il tournait autour d'elle, qu'il la découvrait avec application. Ses mains remontèrent le long de son dos et il commença à délacer son corset. Elle tressaillit. Elle avait l'impression que son corset la protégeait de tout, elle se sentait couverte avec lui, alors qu'il ne faisait que faire ressortir ses fesses exagérément, la faire se cambrer démesurément en faisant plus que dévoiler ses seins généreux. Elle était ainsi affolante mais n'en avait pas conscience. Jean ne dit rien mais l'homme lui précisa, je préfère qu'elle soit plus à l'aise pour ça. Ca.. ? A quoi faisait-il allusion ?


    La question se fit fugitive, Claire se laissa de nouveau aller à ses mains qui la délivraient de son carcan, qui dévoilait son corps marqué, et par les coups d'hier, et par les lacets du corset qui s'étaient enfoncés en elle. Vincent apprécia en les suivant des doigts toutes les marques, les éphémères et les définitives qui constellaient son corps. Il interrogea du regard Jean quand son doigt s'arrêta sur une cicatrice de la forme d'un cœur qu'elle avait sur un sein. Jean sourit : je te raconterais plus tard...


    Les caresses se firent plus précises, une main la guida vers la table et l'aida à s'y allonger pour continuer à parcourir son corps frémissant. Ses seins étaient parcourus d'élancements, ses anneaux lui faisaient toujours mal quand elle était ainsi longuement compressée dans son corset, mais ils étaient devenus d'une telle sensibilité qu'elle devait parfois s'empêcher de crier son plaisir dès que Jean les lui effleurait. Il était évidemment ravi du résultat.


    L'homme, bien sur, vit sa réaction, et s'attarda longuement à lui pétrir les seins, elle ne put s'empêcher de se cambrer sur la table et d'écarter davantage les jambes, aussi l'autre main commença t-elle à lui caresser doucement les lèvres, sentant que son sexe s'inondait. Il ne faisait que l'effleurer, faisant monter en elle des vagues d'excitation, mais sans exercer de caresses suffisamment précises pour qu'elle s'apaise. Elle avait l'impression que cette exacerbation durait depuis des heures et qu'elle allait devenir folle.


     Enfin la main arrêta son manège incessant, et Vincent poussa un soupir. Il lui écarta les jambes au maximum, comme pour l'ouvrir, et dévoila son clitoris qu'elle avait minuscule. Elle entendit quelques claquements, puis Vincent et Jean s'éloigner, puis des bruits d'eau, puis le pas des deux hommes, et sentit qu'on lui attachait les poignets et les chevilles. Jean s'approcha de son oreille et lui dit : Ce sera à nouveau très dur, mais veux-tu bien pour moi, encore une fois, avoir mal mais être marquée et m'appartenir définitivement ? La tête de Claire chercha à se nicher contre lui, et malgré la peur qui l'étreignait, son amour était plus fort que tout et elle acquiesça.

    Elle se sentit alors bientôt recouverte de ce qui devait être un drap, entendit le crissement des gants en latex que l'on enfile, ressentit le froid d'un liquide dont on lui inondait le sexe et même les cuisses. Elle eut à peine le temps de se demander pourquoi qu'elle ressentit une énorme douleur au clitoris, elle hurla, mais la tenaille qui le lui enserrait ne faiblit pas, au contraire, elle ressentit une déchirure qui lui monta jusqu'au ventre et eut l'impression de sombrer dans l'inconscience. La voix de Jean la ramena à la réalité. Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait entre les jambes, c'était comme si on lui avait arraché le sexe, elle se sentait palpiter, elle avait si mal. Elle ressentit une légère piqure, se demandant quel éventail de douleurs si différentes mais si difficiles elle allait devoir encore subir, pour se préparer, mais comme par magie, bientôt elle ne ressentit plus rien. Jean lui enleva son bandeau et la lumière lui blessa les yeux pendant que la voix de Vincent montait. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    "Bonjour Claire, je vous félicite, vous voilà ornée du plus joli des bijoux, je vous ai posé un anneau directement dans le clitoris, ce qui vous a fait si mal. Je suis désolé, Jean tenait à ce que je ne vous anesthésie pas avant. Rassurez-vous, tout se passera bien maintenant. Je vous ai quand même fait une piqure pour calmer tout cela. "

     Il l'embrassa doucement et proposa à Jean de l'appeler à son cabinet si Claire avait le moindre problème, puis rassembla ses affaires et partit.

    Jean revint vers Claire, la prit dans ses bras et la porta sur le lit. Il ressentait un plaisir intense, une fierté qu'elle ait tous ces courages pour lui. Il l'aima à cet instant encore plus intensément et elle lut tout cela dans son regard et lui sourit.

     

    "Maintenant, tu m'appartiens à nouveau encore plus. Ces anneaux qui marquent ton corps, ce bracelet, bientôt le pacte que nous ferons, tout cela te lie à moi à jamais. "

     La voix de Jean s'évanouit dans un murmure, confiante, Claire s'endormit.

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    Chapitre 14








    C'était une soirée en perspective encore plus spéciale qu'à l'ordinaire. Il était vendredi, Claire allait fêter le surlendemain ses 35 ans, et pour Jean, l'heure était venue de symboliser encore davantage leur histoire. Il n'était pas homme à se préoccuper des dates et des anniversaires, mais savait que Claire y attachait une certaine importance, pour elle le moindre prétexte servait à ce qu'elle lui offre quelque chose qu'elle passait des heures, parfois des jours à chercher. Le week-end s'avérerait riches d'évènements, il avait prévu tout un cérémonial, mais il ressentait une certaine anxiété, craignant tout compte fait toujours qu'un jour ou l'autre elle recule devant leurs excès. Ce soir, ils iraient comme souvent dans le club qu'il aimait  et il voulait contraindre Claire à se faire dominer par une femme qu'ils avaient parfois croisée, et par qui elle avait été fascinée. Elle n'avait jamais vraiment été dominée par quelqu'un d'autre que lui, et il voulait une fois de plus mettre son obéissance à l'épreuve. Il était comme toujours curieux et attentif à toutes ses réactions, et elle ne le décevait jamais.





    Claire se sentait particulièrement troublée alors qu'elle était dans un cadre familier. L'ambiance de ce club était toujours aussi chaleureuse, avec peut être plus de monde qu'à l'accoutumée, mais elle sentait le regard de Jean constamment posé sur elle. Après avoir un peu échangé avec quelques couples qu'ils connaissaient, Jean la guida vers l'un des salons à l'étage. Maitresse Adula s'y trouvait en compagnie de l'un de ses soumis dont elle cinglait violemment les fesses de son martinet. Claire fut stupéfaite de voir avec quelle force il était manié par une femme, mais elle le fut encore plus quand elle remarqua l'érection impressionnante du soumis qui subissait cette épreuve avec délices. Il suppliait sa Maitresse de continuer, tout en étant visisblement au bord d'une jouissance ultime. Tout à coup, Jean l'arracha à sa contemplation, et lui dit de s'avancer vers Adula. Claire eut un mouvement de recul vite réprimé, et jeta un regard interrogateur à Jean qui la fit s'agenouiller. Du manche de son martinet, Adula lui fit baisser la tête puis se pencher en avant, et elle lui dénuda les fesses et remontant sa jupe autour de sa taille. Elles apparurent comme une sphère ronde et pâle, semblant saillir du corset noir comme pour s'en échapper. Adula poussa un soupir de satisfaction et avança la pointe de son escarpin vers la bouche de Claire en lui ordonnant de lécher. Tout le corps de Claire se mit à trembler, mais elle obéit avec application.






    Elle lécha consciencieusement, et perdit petit à petit tout contact avec ce qui l'entourait. Elle n'avait plus en tête que l'idée, l'obsession de satisfaire cette voix douce et impérieuse, aussi ne sentit-elle pas tout de suite les coups sur ses fesses. Ceux ci cependant devinrent vite tellement forts qu'elle eut un temps d'arrêt, et Adula en profita pour lui ordonner de lécher à présent le sexe de son esclave. Jean ne quittait pas ce tableau des yeux, de Claire à genoux, penchée vers ce soumis presque nu, mains attachées dans le dos, et supportant les coups de plus en plus cruels d'Adula. Elle frappait presque plus fort que lui, mais surtout plus vite, sans laisser le temps à Claire de supporter l'un et de se préparer au suivant. Il se demandait presque comment elle pouvait subir cette avalanche aussi fit il un signe à Adula qui s'arrêta et commença à caresser la nuque et les épaules de Claire dans un geste tendre et admiratif ; elle savait qu'elle avait été brutale, mais il se dégageait de Claire une telle force dans son obéissance, qu'elle avait succombé à la tentation de vouloir essayer de l'entamer.

    Claire se sentait à la fois victorieuse et à la fois dépendante de son « bourreau » et posa sa tête sur ses genoux comme si elle voulait se blottir contre elle. Jean l'arracha de ses bras et la réconforta à son tour en la couvrant de baisers et en lui parlant à mi-voix pour qu'elle redescende sur terre. Elle leva sur lui des yeux noyés de larmes, où se mêlaient souffrance et soumission, à son tour, il ne put s'empêcher de lui dire merci. Rentrés chez lui, il continua à entourer Claire des gestes tendres et de prévenance. Il la sentait très ébranlée et se demandait s'il n'allait pas annuler la suite de leur week-end. Mais elle était tellement belle et se disait tellement heureuse. Il verrait bien demain... Le lendemain trouva Claire reposée. Elle s'était maintenant habituée à dormir entravée, et se sentait au contraire étrangement mal quand elle dormait poignets et chevilles libres, il lui « manquait » quelque chose et souvent, elle demandait à Jean de l'attacher quand il ne le faisait pas. Il lui sembla que ce matin était exceptionnel ; Jean arriva avec un énorme plateau chargé d'un somptueux petit déjeuner, et elle se sentit confuse de ne pas l'avoir préparé. Il la libéra de ses liens et lui tendit un paquet. Ravie, elle le défit lentement et découvrit un superbe bracelet. Elle déchiffra l'inscription gravée à l'intérieur « Claire, Esclave de Jean pour toujours » Jean lui prit des mains, l'ouvrit et le fixa à son poignet à l'aide d'un tournevis. "Bon anniversaire mon esclave. Désormais ce bijou ne te quittera plus, tu m'appartiens. Je voulais que tu aies quelque chose qui te rappelle sans cesse notre lien, ton appartenance, et que tout le monde le sache. Tout à l'heure, tu recevras un autre bijou plus intime, qui viendra lui aussi sceller ton désir d'être à moi. Acceptes-tu sans savoir ? "Elle inclina doucement la tête et lui répondit "Oui Mon Seigneur." Quelques heures plus tard, on sonna. Claire n'était vêtue comme toujours que de son corset, et Jean lui demanda d'aller ouvrir. Elle réprimait ses hésitations, sachant qu'il les détestait, et ouvrit la porte les yeux baissés. Elle s'effaça et aperçut juste le bas d'un pardessus, d'un pantalon et de chaussures d'homme. Ils avaient un visiteur. Jean vint lui bander les yeux, et la poussa légèrement en disant, elle est à toi, tu préfères l'utiliser avant ou après ? Claire s'affola un court instant... Avant quoi, après quoi ? Mais son esprit bien dressé fit le vide dans sa tête, et elle ne ressentit plus que la main de l'homme qui commença à la caresser...

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