•   Mon maître m'appelle Dolly. Je suis sa chienne, consentante et aimante. Cette nuit, comme toutes les nuits j'ai dormi à ses pieds. Comme on vient d'aménager dans une nouvelle maison, il n'a pas voulu trop me dépayser. Il avait mis mon tapis sur la descente de lit. Pour la nuit, il m'enlève mon collier et ma laisse. Mais dès le matin, il remet le collier. La laisse c'est quand il me sort. La nouvelle maison a un très grand jardin, avec plein d'arbres, des buissons de fleurs, une petite pièce d'eau avec une statue au milieu. Ce n'est pas profond, mais un peu boueux. L'ancien propriétaire, un vieux monsieur, ne nettoyait pas très souvent, et c'est plein de feuilles et de terre. Le matin, il me réveille vers 6h et, été comme hiver, sous la pluie, la neige ou le soleil je vais faire mon pipi dehors, nue bien sur. Autant dire que l'hiver je ne traîne pas. Puis je retourne me coucher sur mon tapis. Comme c'est les vacances, il se lève tard, et je ne fais pas de bruit. Ensuite il me sert mon petit déjeuner : Je n'ai jamais très faim le matin. J'ai droit à un bol de thé au caramel, mon seul caprice, que je bois à quatre pattes à ses pieds tandis que lui, prend son café et ses croissants. Des fois ça sent tellement bon que ça me donne envie et je quémande quelques miettes. Si mon maître a bien dormi, il me donne une petite bouchée et je le remercie d'un coup de langue sur la main. S'il a mal dormi je n'ai droit qu'à un coup de pied qui me renvoie à ma place sous la table.Là, c'est l'été. Mon maître me dit : "Viens Dolly, on va faire le tour du jardin pour que tu t'habitues à ton nouveau domaine. " Il fait beau dans le jardin et déjà chaud. Marcher dans l'herbe grasse, même à genoux, est un plaisir. Et je suis heureuse que mon maître soit près de moi. C''est une belle journée qui s'annonce, j'ai eu une bouchée de brioche ce matin ! Le salon de jardin est là accueillant, le journal est sur la table, mon maître s'installe dans un fauteuil pour le lire. Il lâche un peu la laisse. Les herbes me chatouillent le sexe, et de voir le pied de mon maître qui se balance (il a croisé ses jambes l'une sur l'autre) m'inspire. Je m assoie et j'immobilise son pied. J'enlève le chausson et je lui lèche le pied. Puis je me soulève un peu, et je viens au dessus de ce pied, objet de ma convoitise ; le maître pose son journal, je t'entends, mais je ne le regarde pas, j'ai les yeux baissés.J'ai écarté mes lèvres et je me frotte sur lui. Je sens les orteils de mon maître qui me pénètrent.. Hum, que c'est bon. Le jeu dure longtemps. Je suis presque prête à défaillir et soudain mon maître dit : "Viens Dolly, il est temps d'aller déjeuner ! " Je suis comme hébétée. Pourtant je le suis, mais comme je suis récalcitrante, il est obligée de tirer sur la laisse en me donnant un petit coup sur les fesses.Le repas de midi aussi je le prends par terre. J'ai un autre petit tapis et je n'ai pas intérêt à le salir. Les colères de mon maître sont aussi violentes que courtes. mais je fais attention à ne pas gâcher une belle journée. Je mange comme lui, pour avoir une alimentation saine, par contre il mange plus vite que moi, et des fois il enlève ma gamelle avant que j'ai fini ! Aujourd'hui, il m'a laissée finir tranquillement, en me regardant faire. J'aime pas quand il me regarde manger, ça m'intimide. Des fois je bave, ou je tremble. Mais là, il a l'air distrait. "J'ai du travail Dolly, me dit-il, tu vas aller seule dans le jardin, repose-toi, dors ou rêve comme tu veux, mais ne sort pas du jardin ! " Comment aurai-je pu sortir du jardin ? Il y a des très hauts murs tout autour de la propriété, un grand portail en bois plein, et je suis nue. Et je n'ai pas non plus envie de partir.Je vais donc dans le jardin. Je m'installe sous un arbre, je rêve et je m'endors.Le temps a passé, quelque chose me chatouille le museau.C'est un joli papillon qui volète au dessus de moi comme pour me narguer. 


    Ps : Ces pages circulent sur internet, je n'ai pas retrouvé,ni ne connais pas l'auteur, j'ai changé le nom et si la personne se reconnait, ce n'est qu'un hommage de plus à sa qualité de "chienne" qui est rendu..


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  • C'était une fessée lumineuse, flamboyante! le derrière embrasé et pourtant consentant, gigotait en tous sens pour échapper à l'emprise de la sévère correction qui lui était administrée. Comme deux anguilles se glissant parmi les algues sous-marines, les deux fesses malmenées se tortillaient, se balançaient, se crispaient, se relâchaient puis se tendaient dans une danse sauvage et primitive en l'honneur d'un dieu brutal. Se levant, puis s'abattant au rythme de ses caprices sur les rondeurs charnues, la main ferme du fesseur en orchestrait la danse, et chaque coup qui tombait entraînait un nouveau tortillement, toujours plus marqué, toujours plus accentué que le précédent.

    Impuissante à soulager le feu qui s'abattait sur sa croupe fragile, la malheureuse victime ressentait la cuisante brûlure se propager dans le bas de son dos; et ses trémoussements aussi vains qu'inutiles, ne faisaient qu'augmenter l'ardeur du correcteur, lequel, se délectant du spectacle charmant, tapait à tour de bras les fesses tremblotantes. Son et lumière des claques crépitantes sur le postérieur écarlate!


    Et pendant tout ce temps, la victime allongée sur les genoux de son bourreau, présentant ses deux globes fessiers à la main punitive, tout en demandant grâce à voix haute à son châtieur insensible, se disait à soi-même : « Tout compte fait, ce n'est pas si désagréable que cela, de se faire fesser! »


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  • Dans le temps, avant les ordinateurs, avant les stylo feutres même, on disait "tu me feras cent lignes". Aujourd'hui, tu as décidé de te faire instituteur.


    Tu as gardé les cent (à moi de les compter).


    Tu as gardé les lignes (à toi de les dessiner).


    La suite nous dira comment et pourquoi tu as souhaiter rajouter quelques signes de ponctuation à cette page qui n'était pourtant plus blanche depuis longtemps, depuis tes premiers assauts.


    Tout avait commencé de la plus délicieuse manière. Tu m'avais enveloppée dans tes bras, serrée, avant de soulever ma longue robe de laine d'un geste sec et furibard. Fesses nues j'étais pourtant, mais le froid et l'humidité d'un automne trop précoce dans un appartement pas encore chauffée m'avaient obligé à un collant de laine. Je me doutais que cela me vaudrait une fessée, une de ces râclées sonnantes que j'affectionne, qui me rassurent, qui m'excitent, qui m'enveloppent, qui me rendent si femme tout en me projetant en enfance, qui me rendent si animale et tellement humaine à la fois. De ta main nue à mon cul, c'est une farandole sensuelle de sons, de chaleur, de plaisir, de douleur. J'aime le premier coup comme j'aime la dernière caresse, et je pourrais passer des heures à subir ce flamboyant tourment.


    Cette fessée particulièrement mémorable parce que longue et écarlate n'a fait que retarder le moment où tu m'a offert ce livre. Tu l'avais choisi pour moi, nous en avions parlé ensemble, mais je l'avais oublié.


    Comme nous l'avons fait une fois déjà, tu m'as demandé de lire un passage dont tu avais marqué les pages. Je le découvrais en même temps que je le lisais. La position était excitante, croupe levée, sexe offert, tes coups et tes caresses cinglants et émouvants. Mon ton, ma respiration, mon phrasé, mon scandé, suivaient le rythme que tu leur insufflaient avec tes traitements. J'étais l'actrice de tes désirs, sans même m'en rendre compte. Et le texte, qui correspondait tellement à ce que j'étais en train de vivre, et qui me donnait des ailes. Des ailes telles que n'écoutant que mon con (implorant) au lieu de ton son (menaçant), j'ai laissé tomber la lecture pour me donner le dernier coup de pouce (en fait l'index et le majeur réunis) à un plaisir qui ne demandait qu'à jaillir. J'ai joui, comme une étoile de mer, des membres partout, avant de me rouler en boule pour enfermer un peu cette jouissance, l'emprisonner dans mon corps, ne pas la laisser devenir souvenir trop vite.


    As-tu été ému par mon orgasme ? Tu ne l'as pas laissé voir. Saisissant les liens et mes chevilles, tu m'as laissée dans la même position, mais tu y as attaché mes poignets. Puis tu a fais de même avec mon buste collé contre mes cuisses. Tu as posé un genoux sur mes reins pour me forcer à cambrer. Et puis, la cravache dans une main et ton pied sur ma nuque, tu as exigé que je compte chacun des coups, jusqu'à cent.


    Quand après un temps qui m'a paru une éternité, quand ma lune n'avait plus rien d'une pleine pâleur mais de collines rougeoyantes jusque dans la nuit qui avait envahi l'appartement, quand j'ai cru que je pourrais enfin échapper à ta punition (un mot qui double le plaisir de la douleur), tu as trouvé que toutes ces lignes manquaient de taches et de panache.


    Alors, avec la boucle de ta ceinture, dans mes gémissements, tu as signé cette toile qui t'appartient. Et en suzerain, tu y as enfoncé l'épée.


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