-
Par lumieredesombres le 18 Janvier 2007 à 11:38
J'avais à peine seize ans
Et jouant avec le vent
Soufflant, impertinent
La nature accueillante
Veillait bienveillante.Dans ce temps enfantin,
Arriva le destin
Qui peut être main,
Plus qu'adolescent,
Tu n'avais pas vingt ans.Ton regard indulgent
Insoucieux des gens,
Ton air intransigeant,
Altier, insolent
Se montrait exigeant,
Me rendait hommage
Sans aucun langage.
Pourtant fille sage,
Je ressentis le choc
D'un élan réciproque.D'une mine étonnée
Je me suis mutinée,
Raide, comme amidonnée,
Je fixais, entêtée,
Mes pieds, désemparée.
Ton grand rire joyeux
Résonna vers les cieux
Puissant et radieux
A cet instant là
Ton cœur m'ensorcela.Le mien fut en prison
En perdant la raison
Qu'elle était la saison ?
Je ne m'en souviens pas,
Le soir venait déjà.Entrant dans mon espace
Avec beaucoup d'audace,
J'ai senti une menace,
Puis dans l'âme une épine
D'une douleur divine.Alors sans réprimer
Un sourire, un baiser,
Me donna, tout léger
Comme pour effacer
Ma crainte irraisonnée.Subitement surpris
Et soudain attendri
Alors tu as compris
Mon inexpérience,
Qui fit ma réticence.Bien sur ce baiser là
Etait une première fois.
Tu me l'avais appris
Nous nous sommes épris
Et je l'ai su aussi.Tu m'as laissée grandir,
Et puis m'épanouir,
Réfrénant ton désir.
Apres un long hiver
Fleurit le primevère.Alors celle d'hier
Découvrit les mystères
De la tentation
Et des interdictions
Sous ta séquestration.N'ayant pas eu de brides
J'étais intrépide
Très vive et avide.
Tu étais soucieux,
Parfois, même furieux.Je connaissais tes vœux
Je faisais des aveux.
Tu te montrais fougueux.
Nous étions bienheureux,
Aux moments délicieux.Mon corps devint curieux
Le tien fut impérieux.
Tu murmuras : je veux !
Je tendis mes lèvres
Brûlantes de fièvre.J'écoute ta supplique
Presque je te griffe.
Ensuite sans défense
Je suis l'obéissance
Jusqu'à l'indécence.Et mes sens endormis
Comme par une magie,
S'entrouvrent tels une corolle.
Mes pensées s'envolent
Frivoles, elles caracolent.Goulûment, je flaire
L'odeur chaude de ta chair.
Tu décides davantage,
Alors je t'encourage
En t'offrant l'avantage.Toute à ta fantaisie
Puisque tu m'as choisie,
Je me fais tentatrice
Entière à ton caprice
Folle adulatrice.Tu es l'unique vainqueur
Et tu soupires moqueur.
Ta marque implacable
Est ineffaçable
Surtout ineffable.L'amour suivit son cours
Et avec maints détours
Oubliant sa jeunesse
Apportait la tristesse
Pour mieux jouir des liesses.Aucun souvenir flou
Je suis à tes genoux
Pour calmer le jaloux.
Je suis ta complice,
Oublies ton supplice.Je suis une hirondelle,
Mais jamais infidèle
Quand tu me rappelles
Je viens à ton appel
Oubliant nos querelles.Quand je te vois volage
Tout mon être se ravage
J'ai envie de carnage.
Je me retrouve sauvage
Pour détruire ton mirage.Ne soyons pas parjure.
Je t'en prie, t'en conjure,
Ne soyons pas meurtris.
L'amour n'a pas de prix
Alors qu'il nous a pris.Pourquoi chercher ailleurs ?
Nous avons le meilleur
Chassons tous les soupçons
De stupides trahisons
Qui laissent des pinçons.Quand les autres nous tracassent
Et nous font des grimaces
Regardons les en face
Toi et moi enlacés
Pour nous débarrasser.Regardons l'horizon
Sans nulle déraison
Avec quelques frissons
Sur nos peaux très proches
Et qui encore s'approchentSans cesse la vie s'enfuit
Viens ! Nous avons des fruits
Doux, à mordre sans bruit.
Le soleil lance des feux
Nous embrase tous les deux.On se connaît par cœur
L'amour est aventure
Ayant chassé nos peurs
Nos corps cherchent à se plaire,
Pour surtout se complaire,
Dans la nuit éphémère.
L'amour doit rester pur,
Sans aucune rature.
Donnons nous cette gageure,
Je t'aime, je te le jure ! <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>
8 commentaires -
-
Par lumieredesombres le 2 Décembre 2006 à 08:51
Des jeux de liens aux jeux de mains! Ses mains sur moi ! Je vis quand ses mains se posent sur moi !
Il m'a fallu bien des errances pour enfin oser montrer ce que je suis! être moi meme au lieu d'être ce que l'on attendait de moi ! Comme dans un sketch de Dubosc ! Et oui je me levais une heure avant l'autre pour me coiffer , me rafraichir ! Nette comme une poupée au sortir de sa boite ! Genre elle est lisse et fraiche au reveil et non pas les cheveux emmelés, l'oeil vaseux comme on peut l'être le matin !
Je voulais que l'on m'aime à tout prix, alors que je ne m'aimais pas moi même ! Je me sentais valorisée dans le regard de l'autre; Et quand il n'y a avait plus ce regard, je n'avançais plus. Je suis allée me fourvoyer dans beaucoup de perversions, de dépravations...Jusqu'à descendre si bas, si bas au fin fond des enfers qu'on se se dit que jamais on ne reverra la lumière.
Et un jour on se lave de tout ça ! et un jour on se dit que pour expier ses fautes véritables ou imaginaires - cruel le sens exarcerbé de la culpabilité - il va falloir mener une vie simple et sans tache. Sans joie, sans peine... juste avancer en s'oubliant !
Et puis, alors qu'on ne l'attendait pas, il y a LUI ! LUI qui me regarde, qui me voit, telle que je suis ! LUI qui m'appelle sa fée, sa princesse ! et pour une fois, la première je crois... j'entends que LUI le pense vraiment ! La lumière revient
5 commentaires -
Par lumieredesombres le 31 Octobre 2006 à 16:48
Une journée un peu particulière pour une année de plus. Et oui je suis née le jour des sorcières et des monstres. J'avoue que j'en profite parfois pour faire peur aux petits enfants... , gniarkk, gniarkk, gniarkk...ce n'est pas tres gentil, mais on s'amuse bien à se faire peur.
Aujourd'hui j'en profite pour regarder derrière moi, les années.passées (quelques unes quand même) et ne soyez pas grossier je ne dirais pas le nombre ( ah bon tant que ça dirait quelqu'un que je connais ).
et bien malgré mon grand âge, je ne regrette pas. J'ai essayé beaucoup de choses, je me suis perdue dans bien des aventures, parfois bonnes, souvent mauvaises. Je me suis égarée, j'ai essayé de croire à ce que je n'étais pas. Je me suis abimée parfois. Mais j'avais la chance de pouvoir me recréer des illusions, des espoirs et de repartir vers d'autres horizons.Les deux dernières années ont été les premières des meilleures années de ma vie. J'ai mis du temps à accéder (enfin) au véritable bonheur. Je croyais avoir touché le fond; je pensais même m'être résignée à une vie sans lumière, sans but. Et IL a croisé mon chemin. Grâce à LUI j'ai découvert comment conjuguer le verbe aimer à tous les temps du présent et du futur. J'en arrive presque à m'aimer moi à travers son regard si tendre, si aimant.
Alors merci mon amour de faire de moi une femme si heureuse. Dommage qu'il m'ait fallu tant de temps pour te trouver , mais peut être fallait il en passer par là. Merci de ta force et de ton soutien, merci d'être toi.
<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 160.5pt; HEIGHT: 146.25pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="citrouille" src="file:///C:\DOCUME~1\cdanjou\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.jpg"></v:imagedata></v:shape>
Je t'aime
21 commentaires -
Par lumieredesombres le 29 Octobre 2006 à 12:47
Envie de tendresse et de calin
Qu'on me prenne la main
Un baiser sur le front
Qui descend sur le yeux, les joues...Encore, encore ces baisers légers
ces baisers fous et tendres...Encore plus que d'habitude...
" Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme"
Extraits de " Cyrano de Bergerac " Edmond Rostand
10 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique