•  Il était une fois, dans un très beau château de Bavière, une très belle princesse toute blanche. Les seins blancs, le cul blanc : hormis la motte blonde et les yeux bleus, sa peau n'était qu'un nuage de blancheur. Comme elle était fort jolie et qu'elle avait un pois chiche dans la tête, on l'avait surnommée Blanche Niaise. Son père, qui avait lu Descartes, Leibniz et Schopenhauer dans le texte, se désolait chaque jour que sa fille fût si conne : "La princesse a un cerveau de colibri !" clamait-il à qui voulait l'entendre. "Certes, Sire, lui répondait son cher intendant, mais elle a un cul de reine". "Est-ce suffisant ?" s'étonnait le roi. "Non, lui confirmait son cher intendant, mais elle suce à la perfection. Et nous sommes nombreux à la cour à lui reconnaître ses talents !" Persuadé que l'intelligence et la beauté font rarement bon ménage, le roi feignait de s'en consoler. Après tout, se disait-il, sa mère n'avait pas inventé la poudre. En était-elle moins explosive pour autant ? Et il se prenait à rêver aux royales fellations de sa défunte compagne, qui tant maniait le sceptre avec onction, déférence et appétit. "Au moins pourrait-elle élire une belle bite !" continuait à se désoler le roi. "Mais un coup ce garde du corps, un coup ce poissonnier, un coup ce champion du jeu de paume, est-ce vraiment raisonnable ? Ne pourrait-elle s'éprendre du Prince Bébert, si jeune, si beau, si féru de mathématique infinitésimale et de physique quantique !"


    "Certes, je souscris à cette intention royale, Sire" lui répondait son cher intendant, "mais le prince Bébert donne dans la jaquette flottante et le phoque toutes catégories. Depuis qu'il a lu Le camion de Marguerite Duras, il se fait tous les routiers. Est-ce mieux ?" Perplexe, le roi s'en fut conter son chagrin à sa nouvelle femme, la reine Boudi. Cette dernière l'écouta avec la compassion d'une reine, lui fit une longue gâterie pile et face et le renvoya à son conseil des ministres, on ne peut plus en émoi depuis qu'une sombre péripétie les occupait : l'archiduc Francis faisait un foin de tous les diables parce que sa paillote, une vague résidence secondaire, avait brûlé sur les confins du Danube. C'était, aux dires des plus réservés, une affaire de l'État.Dès qu'elle fut seule dans sa chambre, la reine Boudi s'empressa de consulter son miroir : " Miroir, réponds-moi : ne suis-je pas la plus belle ? N'ai-je pas le plus beau cul du royaume et ne fais-je point les meilleures pipes de Bavière ?" Le Miroir se brouilla un instant, toussota pour éclaircir sa voix et répondit : "Non, ma reine : les lèvres de Blanche Niaise sont plus souples, sa gorge plus profonde et elle avale mieux le foutre que vous". "Quoi ! s'écria la reine courroucée, n'ai-je pas la technique la plus parfaite, le coup de langue adéquat, l'aspiration profonde et melliflue comme il sied à une reine ?" "Si fait, répondit le Miroir, mais la princesse Blanche Niaise suce mieux que vous". "Mais le cul, le cul, n'ai-je pas le cul le plus rebondi, le plus noble, le plus émouvant qu'il se puisse voir en Westphalie ?" Le Miroir faillit se voiler la face, mais osa répondre : "Reine Boudi, votre cul a fait tourner la tête royale. Vous êtes la mappemonde de Bavière, l'astre du Danube, le centre et la circonférence qui frôlent la perfection. Le rayonnement de votre cul a dépassé les frontières de notre modeste contrée. Mais la fente culière de la Princesse possède un je ne sais quoi qui arrache la palme et fait sauter les boutons. Il n'est pas d'adolescent qui ne se branle en voyant son cul princier. Nul ne sait qui de sa blancheur ou de sa rondeur l'emporte, mais le cul de Blanche Niaise surpasse en splendeur le cul de votre auguste majesté".


    Folle de rage, la reine Boudi faillit en briser son miroir. Puis elle se ravisa et fit venir Mellors, son homme de main (il avait autrefois servi comme garde-chasse auprès de Lady Chattenlair) et lui dit : "Tu vas prendre cette conne de Blanche Niaise, tu l'emmènes dans la forêt de Bohème, tu l'étripailles et tu me ramènes son coeur". Le garde-chasse hésita : assassiner la fille du roi ! Certes, les basses besognes n'encombraient pas sa conscience, mais Blanche Niaise, une si jolie colombe, la saigner comme un goret !


    - Va ! insista la Reine Boudi. Pour ta récompense, je te ferai une petite gâterie !


    - La pipe royale ? s'exclama le garde-chasse ébloui.


    - Ne sois pas vulgaire et n'essaie pas de péter plus haut que ton cul. J'ai dit : une gâterie. C'est tout. Et maintenant, va !


    Quiconque connaît la forêt de Bohème sait qu'elle appartient aux bohémiens. Ils en croisèrent d'ailleurs, ici et là, aux abords de la forêt. Mais dès que le cheval de Mellors eut pénétré sous les plus hautes futaies, les clairières disparurent et la lumière glauque remplaça le scintillant soleil.


    - Où m'emmenez-vous, Chevalier ? demandait la jeune princesse. Était-il nécessaire de me jeter ainsi en travers de votre selle pour lorgner mon joli cul ? Ne pourrait-on s'arrêter un brin ? Le tressautement de votre monture ne cesse d'aviver une envie pressante. Si nous continuons ainsi, je vais me pisser dans la culotte !


    Mellors vérifia que la princesse ne portait pas de culotte, lorgna sa fente moussue et continua sa route, indifférent aux récriminations princières et perdu dans ses pensées. "Si j'assassine cette blanche niaise, le roi me fera émasculer et jettera mes gonades à ses chiens de meute. D'un autre côté, si je désobéis à la reine, je risque le pal rougi au feu de bois. Cruel dilemme ! Et comment me priverais-je d'une gâterie boudiesque, qui tant me mettrait du baume sur le gland ! Faut-il hasarder ses roubignolles pour une turlute satinée ou les garder en l'état et se priver d'une sucette royale ? Mon Dieu, que faire ? Foutre ou ne pas foutre, telle est la question ! Justement, c'est la grande et la petite questions que je risque si j'arrache le coeur de cette idiote ! "


    - Vite, Chevalier ! Descendez-moi de cette foutue monture ou je vous pisse dessus !


    Mellors s'arrêta et Blanche Niaise n'eut que le temps de s'accroupir pour se remettre de ses émotions :


    - Ah, je ne connais rien de plus doux que de soulager sa vessie ! s'exclama-t-elle après avoir galamment secoué la dernière goutte.


    - Tu pisses très bien, convint Mellors. Mais pourquoi t'accroupis-tu ? C'est bon pour les gueuses ! Les princesses, d'ordinaire, pissent debout !


    - Ah, reprit Blanche Niaise en s'égouttant; et elles défèquent comment d'après vous ?


    - Quoi, tu veux dire que les rois et les reines s'accroupissent comme nous ?


    La princesse lorgna Mellors de son grand oeil bleu :


    - Vous, vous n'êtes pas Chevalier. Je vous reconnais : vous êtes le garde-chasse de la reine. Il n'est pas difficile de comprendre qu'elle vous a demandé de vous débarrasser de moi !


    - Je croyais que tu étais niaise ? dit Mellors.


    - On le dit. N'est-il pas meilleur moyen, pour faire accepter sa beauté, que de paraître stupide ? Ainsi donc, vous allez m'assassiner ! Et quelle en sera votre récompense ?


    - La reine doit me faire...


    Mellors hésitait.


    - Baiser ? Le mot est doux. Je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l'ose ? remarqua la princesse avec un sourire.


    - C'est étrange, il me semble avoir déjà entendu ça quelque part. Bon, il est vrai qu'un soir, j'ai aperçu la reine Boudi à son balcon. Elle était à poil. Pour un simple garde-chasse, le poil c'est la vie ! J'aurais pu rester ainsi dans l'ombre pendant des heures à me repaître en cachette de son corps, mais la reine m'avait aperçu : "Alors, mon brave, on musarde ? " J'ai bafouillé un vague : "Oui, votre Altesse". "Foin des politesses, m'a dit la reine. Monte donc, animal ! J'ai besoin d'être foutue !" Et voilà comment je suis devenu l'esclave, le paillasson et le pantin de la reine. Tout ça pour une histoire de balcon !


    - Ah, les balcons, c'est terrible ! soupira Blanche Niaise. Ça donne toujours envie de grimper. Au fait, comment vous appelez-vous ?


    - Mellors, princesse.


    - Mellors, Mellors ? Ça me dit quelque chose...N'étiez-vous pas au service de Lady Chattenlair ?


    - Oui, princesse.


    - Une sacrée salope, celle-là ! Enfin, veux-je dire : une grande dame ! Vous la suçait-elle bien ?


    - Au mieux, princesse.


    - Évidemment ! Comment devenir célèbre sans cela ? Mais une lady n'en est pas princesse pour autant ! Avait-elle un plus beau cul que le mien ?


    - Oh, non, princesse ! Le tien est le plus blanc, le plus ferme et le mieux fendu qu'il m'ait été donné de voir dans tout le royaume !


    - Certes, se rengorgea Blanche Niaise, mais la raie, avez-vous commodément lorgné la raie ?


    Et elle se pencha en avant, écartant les lobes des deux mains, pour qu'il vît bien.


    - Éblouissante, convint Mellors. Si j'osais...


    Blanche Niaise s'approcha du garde-chasse et constata de visu qu'il bandait ferme.


    - Écoute, beau Mellors, si tu me laisses la vie, je t'offre ce cul princier !


    - Tu m'offrirais la pastille ?


    - Ah, non, pas la pastille ! La pastille, c'est le privilège du prince ! se récria Blanche Niaise. N'aimes-tu pas la levrette ?


    - Si fait, princesse ! Mais la pastille a du bon.


    - Oserais-tu avancer que la reine Boudi t'offre la sienne ? Tromperait-elle mon père par le petit bout de la lorgnette !


    - Hélas, que nenni ! Elle ne veut qu'être foutue. Elle m'appelle son bouc et je baise comme un bouc.


    - Pas de léchouilles savantes autour des burettes ? Un air de pipeau sylvestre au fond des bois ? Une pipette, quoi !


    - Rien. Je la défonce. Elle hurle et me jette ensuite dans les escaliers comme un malpropre.


    Mellors se gratta la barbe et ajouta :


    - Tiens, si tu me fais une pipe, tu as la vie sauve.


    - Promis ?


    - Promis ?


    - Alors, venez, mon cher Mellors, nous allons d'abord laver votre attirail dans cette petite source que voici. Il ne serait pas décent d'emboucaner la bouche d'une princesse.


    Après que Mellors eut fait sa chose, au demeurant fort copieuse, et qu'il eut tué une bichette pour lui arracher le coeur, Blanche Niaise erra dans la forêt de Bohème à la recherche d'un abri. Le soir tombait. Elle égrena quelques rimes pour se distraire, tira sur les élastiques de ses souliers pour les rajuster, mais les ombres fantastiques lui firent peur et elle s'empressa de se diriger vers une petite maison dont elle apercevait la lumière et la fumée sortant de son toit moussu.


    "Ah, soupirait-elle, comme il est difficile d'être jeune et séduisante, d'avoir une fente moussue et une bouche lippue et de se trouver ainsi soumise à la bestialité de ces mâles qui vous harcèlent de leurs biroutes fendantes et de leurs roubignolles pendantes dès le berceau


    Ce faisant, Blanche Niaise arriva devant la porte de la petite maison :


    - Toc, toc, toc, fit-elle de sa blanche main.


    - Qui est là ? demanda une voix tonitruante.


    - Je suis une princesse. Je me suis perdue dans la forêt et je cherche une âme compatissante pour m'offrir le gîte et le couvert.


    - Il n'y a pas d'âme ici, répondit la voix. Et nous n'avons rien à offrir. Passe ton chemin !


    Blanche Niaise insista :


    - J'ai un très beau cul et je suce bien, avoua-t-elle.


    Un brouhaha soudain se fit entendre derrière la porte, qui s'ouvrit comme par enchantement.


    Quel ne fut pas l'étonnement de Blanche Niaise de voir apparaître sur le seuil un petit personnage à la mine renfrognée et à la voix de rogomme :


    - Je m'appelle Grincheuse, dit la voix. Je suis la soeur et la bonne à tout faire des six nains. Et toi, tu es qui ?


    - Je suis la princesse Blanche Niaise.


    - Ton cul est célèbre, dit Grincheuse. S'il convient à mes six frères, nous te donnerons la bite et le couvert.


    - J'accepte, convint Blanche Niaise en toute simplicité. Mais pourquoi t'appelle-t-on Grincheuse ?


    - Essaie d'imaginer que tu aies six frères et qu'il te faille te les farcir tous les soirs, tu crois qu'on te surnommerait Souriante ?


    - Je ne sais pas, dit Blanche Niaise. Il m'est arrivé de passer en revue la garde royale de mon père et je n'en conserve pas un affligeant souvenir. Il est vrai que la garde royale est exceptionnelle : Deux cents gentilshommes, tous triés sur le volet, tous au garde-à-vous et, Tudieu, quels sabres ! Vraiment des bites disciplinées comme on en voit peu ! Leur officier m'avait prévenu : "Princesse, la garde aimerait vous rendre les honneurs foutresques. - Que dois faire ? ai-je demandé poliment. - Rien, m'a rétorqué ce bel officier. Ils vont former le rang et il vous suffira de passer au milieu d'eux en remuant du croupion." Dès que leur bel officier eut ordonné Biiiite au vent, ces messieurs firent poindre leur objet en le manipulant d'une main souple dans ma direction. Je fais deux ou trois allées venues, offre mon cul somptueux à leurs regards indomptables, décoche quelques oeillades princières et me voici couverte de foutre de la tête au pied. Ah, ma chère Grincheuse, le militaire a du bon quand il a tant de courage !


    - Bon, dit Grincheuse, je vois que ta réputation n'est pas usurpée : tu es encore plus conne qu'on le dit. Entre, je vais te présenter à  mes frères. C'est justement le moment de leur purge vespérale. Je crois qu'ils ne seront pas mécontents de changer de vase.


    Dès qu'ils virent Blanche Niaise, les six nains furent très impressionnés : Timide lorgna ses jambes, Simplet monta sur la table pour voir ses nichons, Atchoum éternua sous ses jupes et tous convinrent qu'elle était la plus baisable des princesses qu'on eût vue dans la forêt de Bohème depuis longtemps.


    - Tu as froid, tu as faim, tu es fatiguée, lui dit Prof. Veux-tu qu'on te baise immédiatement ou préfères-tu d'abord partager notre modeste repas ?


    Blanche Niaise leur fit à tous un grand sourire, puis, baissant modestement les yeux, elle confia :


    - Je prendrais volontiers un grand bol de foutre tiède.


    - C'est excellent pour le teint, convint Prof. Nous y ajouterons, si tu le désires, quelques gouttes de miel pour le parfumer.


    - Sans façon, dit Blanche Niaise. Je le préfère nature.


    - Grincheuse, apporte le bol des grands jours ! On va lui servir double ration ! Et maintenant, j'espère que tu vas nous montrer tes talents princiers !


    - Je vois qu'il y a là un clavecin. Grincheuse ne saurait-elle me jouer un air languissant ? demanda Blanche Niaise.


    - Si fait, si fait ! répondit Prof. Grincheuse, joue-nous une de tes compositions larmoyantes.


    Dès que les premiers accords se firent entendre, Blanche Niaise se mit à onduler lascivement dans la pièce, jaugeant du regard les six énormes bites des nains, activées en cadence au rythme de la tendre mélopée. Déjà, Blanche Niaise avait défait ses longs cheveux blonds et lorsque sa robe tomba, ce fut un "Ah !" général.


    - Quel cul ! dit Prof


    - Et la motte ! ajouta Simplet


    - Et les seins ! Et la raie ! Et le ventre ! Et l'oignon ! Blanche Niaise, on te baisera ! chantèrent-ils tous en choeur.


    - Et le foutre ? conclut Blanche Niaise.


    Car, maintenant qu'elle avait montré par le détail sa somptueuse beauté, elle en exigeait la récompense. Aussi distribua-t-elle à chaque nain un gobelet pour recueillir la précieuse liqueur et se mit-elle à onduler plus voluptueusement encore. Mais ce fut à l'instant même où elle se mit à chanter que le foutre vînt. Elle avait une voix étrange, triste et rauque, une voix de Sirène noyée, de jeune fille perdue au coin d'un bois, une voix de viol à mi-chemin entre la plainte et le cri.


    - Divin, admit Prof.


    - Sublime, convint Atchoum.


    - J'aimerais bien une autre berceuse, ajouta Simplet.


    Et comme les gobelets n'étaient pas pleins, ils remirent le couvert pour le plus grand plaisir de Blanche Niaise qui vocalisa une autre comptine.


    Enfin, Grincheuse renversa les six gobelets dans le grand bol et le présenta à Blanche Niaise.


    La princesse prit le précieux nectar, regarda sa robe, huma son bouquet, aspira quelques gouttes, s'en gargarisa en rejetant la tête en arrière, puis convint :


    - Excellent ! Voilà un foutre gouleyant qui a de la cuisse. Mais vous aviez raison pour le miel : une pointe de douceur ne messiérait pas. Il est encore un peu vert !


    Ce faisant, elle lampa son breuvage jusqu'à la dernière goutte et elle s'endormit sur le champ.


    Trois jours plus tard, alors que les nains étaient partis pour la mine et que Grincheuse soignait sa moniche tuméfiée, une vieille sorcière se présenta devant Blanche Niaise.


    - Je suis une pauvre bougresse, lui dit-elle. J'ai tapiné toute ma vie sur les routes d'Allemagne et de Bavière, mais aujourd'hui je suis trop vieille pour gagner mon pain à la sueur de mon cul. Regarde, chère Blanche Niaise, j'en suis réduite à vendre de belles bananes. Elles sont pas belles, mes bananes !


    - Je préfère les concombres, lui dit Blanche Niaise. C'est moins exotique, mais côté grosseur, on en a pour son argent.


    - Fi donc ! répliqua la sorcière, à ton âge, le concombre est démodé !


    - Et la banane, c'est mieux ?


    - C'est plus tendance. Plus Club Med, si tu préfères. Les alizés, les palmes et une banane dans le cul, c'est comme qui dirait le bon sens près de chez soi ! Si tu veux positiver, songe que le destin se présente parfois au carrefour de ta vie. La banane, c'est comme la pomme : tu penses différent ! Tiens, prends celle-ci, je te l'offre !


    Et la vilaine sorcière (qui n'était autre que la reine Boudi) lui tendit une banane extra-mûre, empoisonnée au jus de dragon.


    - Elle a une drôle d'odeur, s'étonna Blanche Niaise en la respirant.


    - C'est parce que je l'ai faite macérer dans la culotte d'un zouave bavarois. Celle qui la mangera obtiendra la main d'un masseur. D'où l'expression bien connue...


    - Quel masseur ? demanda Blanche Niaise. Je ne peux me marier qu'avec un prince qui me serrera très fort dans ses bras !


    - Un Prince Monseigneur, en quelque sorte.


    - En quelque sorte. Bien, voyons quel goût a ta banane magique...


    Ce fut le moment qu'elle choisit pour s'évanouir.


    Lorsque les nains rentrèrent du boulot et qu'ils virent leur idole étendue morte sur le carrelage, ils furent bien dépités.


    - C'était un bon coup, dit Simplet.


    - Une fente hors du commun, ajouta Prof


    - Quand je lui bouffais la chatte, j'en oubliais même d'éternuer, conclut Atchoum.


    - On pourrait peut-être se la tirer une dernière fois ? proposa Timide.


    - Non, dit Prof. L'histoire de Blanche Niaise dépassera bientôt les frontières de la forêt de Bohème. Un poète se chargera de l'écrire et, le soir venu, des parents attentionnés la raconteront à leurs enfants pour les endormir. Ne trouvez-vous pas qu'il a déjà trop de cul dans cette histoire ? N'en rajoutons pas, mes bien chers frères, et confectionnons-lui plutôt un beau cercueil en cristal qui honore sa beauté.


    - Oui, dit Simplet, on pourra toujours se branler en la regardant. Mais Grincheuse, qui avait tout entendu, émit une suggestion :


    - Si elle n'est pas complètement morte avec toutes les bites qu'elle a prises, ce n'est pas une banane qui l'aura tuée. Et si vous n'étiez pas aussi bornés avec vos histoires de branlette et de fente, vous auriez compris qu'il n'existe qu'un seul antidote à son mal existentiel : l'Amour.


    - L'Amour ? Qu'est-ce que l'Amour ? demanda Prof.


    - L'Amour, c'est un Prince, expliqua Grincheuse. Un mec riche, monté comme un âne et qui vous raconte à l'oreille des mots doux.


    - J'en connais un, mais il bégaie, dit Atchoum.


    - Le prince de Habsbourg a une petite zigounette, ajouta Prof.


    - Celui de Bohème a perdu toute sa fortune à Las Vegas, poursuivit Timide.


    - J'en connais un qui chante. Il s'appelle Prince, mais c'est un nain ! objecta Simplet.


    - Taisez-vous ! Votre jalousie de nain vous sort par chaque narine ! Si Blanche Niaise a besoin d'un prince pour s'éveiller à la vie, vous allez le lui trouver. Parcourez la forêt, visitez les villes, fouillez les châteaux, mais trouvez-moi ce putain de bordel de Prince ou jamais plus, foi de Grincheuse, vous ne serez autorisés à me casser le pot !


    Ainsi fut fait selon les conseils de Grincheuse.Les nains construisirent à Blanche Niaise un magnifique cercueil en cristal de Bohème et partirent sur les routes à la recherche d'un Prince. Ils voyagèrent à travers le vaste monde sans aucun succès : les princes n'existaient plus. Les riches ne disaient jamais plus de mots doux, les tendres bandochaient mollement; quant à ceux qui rivalisaient avec des ânes, ils n'avaient pas le moindre sou vaillant. Dépités, ils en rendirent compte à Grincheuse qui, paradoxalement, n'en parut pas étonnée :


    - Vous êtes des incapables ! Vous voulez bander plus haut que votre nombril et vous n'êtes pas fichus de me dégotter un prince ?


    - C'est une race en voie de disparition, avoua penaudement Prof.


    - Disparition, mon cul ! répliqua Grincheuse. Car pendant que vous étiez en train de faire les jolis coeurs, l'un d'entre eux est venu justement frapper à ma porte !


    - Un vrai prince ? demanda Timide. Un prince de quoi ?


    - Un prince des Cimes.


    - Ah ! C'est un alpiniste ? s'enquit Simplet.


    - J'en sais rien, rétorqua Grincheuse. Mais à la façon dont il grimpe Blanche Niaise, il n'a pas l'air manchot du piolet ! Cinq fois par jour, il la sort délicatement de son cercueil et, tout en lui murmurant des mots d'amour à l'oreille, il lui en file un grand coup recto verso.


    - Alors, c'est un Prince, convint Prof.


    - Mais a-t-il au moins réussi à l'éveiller ? demanda Timide.


    - Point encore.


    - Soupire-t-elle ?


    - Nenni.


    - Dans ces conditions, plastronna Prof, je ne vois que trois solutions : ou notre Blanche Niaise est vraiment morte; ou ce mec n'est pas un Prince; ou il s'y prend mal.


    - Allons voir ça de plus près ! conclurent-ils tous en choeur.


    Quand ils arrivèrent près du cercueil, le prince des Cimes s'activait ferme. Jamais la princesse n'avait été aussi belle et aussi blanche. Et jamais prince, pantalon sur les genoux, n'avait paru aussi amoureux !


    - Je t'en supplie, lui murmurait le prince à l'oreille, fais-moi seulement un petit signe ! Je ne sais pas moi : serre tes cuisses, remue du popotin, soupire d'aise, bats des cils ! Mais bordel de merde, ne me laisse pas limer ta croupe pendant des jours et des jours sans le moindre espoir ! Faut quand même être sacrément frigide pour ne pas sentir ce que je te mets dans....


    Et c'est alors que l'inspiration lui vint ! Déculant sur le champ, il approcha son bâton merdeux du nez délicat de Blanche Niaise. Perçut-il l'ombre d'un frémissement ? Toujours est-il qu'il entrouvrit la bouche de Blanche Niaise et, sans hésiter, il lui fourra sa balayette jusqu'à la garde !


    Ô miracle ! Empêchée soudain de respirer, les poumons de la jeune princesse se dilatèrent et elle en éructa violemment et la bite du prince et le morceau de banane empoisonnée qui s'était coincé au fond de sa gorge.


    A peine eut-elle repris ses esprits qu'elle serra le prince des Cimes dans ses bras :


    - Je vous attendais et vous êtes venu, lui dit-elle simplement.


    - L'amour est plus fort que la mort, lui dit le prince.


    - Le vit, c'est la vie, conclut Blanche Niaise en baissant les yeux. J'en reprendrais bien encore un petit coup, si ce n'est pas abuser..?


    Et, tout en remettant le couvert pour la sixième fois, le prince lui fit cette réponse énigmatique : "Quand on aime, on ne conte pas".


    Si quelqu'un trouve les 7 nains




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  • Enfin, ce rêve tant attendu approche. Enfin, je vais pouvoir caresser, goûter ta peau, tes seins, ton sexe brûlant. Enfin je vais pouvoir découvrir le corps d'une autre, le posséder, m'y abreuver et enfin... m'y noyer. Enfin, je vais pouvoir te sentir frémir sous mes caresses. Enfin je vais posséder ton corps. Cet instant, je l'ai rêvé tant de fois. Tant de fois, seules, abandonnées à mes plus intimes pensées, mes mains ont parcouru les courbes secrètes de mon intimité, glissant sur mon corps avide de tes caresses, toi cette femme imaginée, imaginaire... et aujourd'hui si proche.


    Dans l'attente de cette collision céleste où nos astres enfin pourront se confondre, encore une fois... je me plais à rêver... encore une dernière fois... je ferme les yeux et je te vois... à genoux... tes cheveux sont relevés... ta nuque est impudiquement dénudée... seulement parée de ton intimité... offerte à mon regard et à celui de notre complice... celui qui a souhaité t'offrir à moi. Je baisse mes paupières comme j'abaisserais un voile constellé de songes envoûtants... Je sens mon cœur battre... une douce chaleur envahit mon corps... Je m'abandonne une fois de plus à ce rêve magique... Je m'approche en songe avec une irrésistible envie de goûter à tes lèvres entrouvertes. Mes lèvres se posent sur tes mots – Viens - un frisson me parcourt l'échine lorsque nos langues se touchent. Mes aréoles se tendent, leur point s'érige fièrement. Je sens mon sexe s'ouvrir à son tour comme si par ta simple présence on y avait introduit une clef secrète. Mes lèvres s'éloignent de ta bouche entrouverte, elles glissent doucement vers tes seins que je saisis fermement. Je veux te faire comprendre que cette danse est la mienne, j'en suis le cavalier, c'est à toi de me suivre, à toi de t'abandonner, à toi de t'offrir. Ma langue glisse et tourne autour de ton téton, traversé par un magnifique piercing. Je m'attarde à jouer avec, avec ma langue d'abord et avec mes doigts ensuite. Je tire lentement cette magnifique parure à l'horizontale, ton sein s'étire, sa pointe rougit de plaisir et de douleur mêlée. Mon regard se fixe sur ton visage, tu fermes les yeux, j'y décèle un plaisir infini. Je sens que ton corps s'arc-boute sous mes caresses, il n'a qu'une envie, qu'un désir, y répondre à son tour. Je cède et laisse tes mains glisser dans mon dos pour atteindre mes deux lunes si pales mais si incandescentes. Je frémis, accentuant mes caresses sur ta poitrine.


    Un de tes doigts s'approche de mon cul et je me cambre. Je voudrais t'arrêter, n'oublie pas cette danse est la mienne... Pourtant ces quelques gestes m'ont ôté toute volonté... Alors je capitule en partie, je t'offre ce passage étroit que tu convoites tant. Je soupire d'aise... Mais ce n'est qu'une illusion que je t'offre là, tu croyais me posséder à cet instant, je décide de m'éloigner de cette prise inquisitrice.


    Mes mains courent sur ton ventre et je te sens vibrer. Je découvre pour la première fois ton sexe, il est doux, totalement glabre, d'un blanc nacré, si je ne savais celle que tu es je pourrais le croire immaculé. Je vois le bel anneau qui orne ta chatte frémissante et déjà luisante. Un sextant invisible guide mes lèvres dans cette nuit étoilée, ma langue approche de cette région délicate, elle s'attarde sur les berges de ta rivière secrète sans jamais la toucher, sans jamais l'aborder totalement. Instantanément tu te cambres et gémis. J'approche un de mes doigts que je fais glisser paresseusement sur ton clitoris d'abord puis entre tes grandes lèvres qui s'ouvrent. Quelle merveille si longtemps inconnue! Si longtemps désirée! Je sens ton ventre qui réclame toujours plus de caresses. De cette seule vision, un plaisir inouï m'envahit alors, ce plaisir m'assaille, incapable de le repousser, je n'ai qu'une envie, c'est te le rendre.


    Je glisse à genoux devant toi, comme aux premiers temps de l'humanité, je te lèche avec bestialité, avidement je te mange comme l'animale que je suis devenue à ton contact, ma langue s'attarde sur ton clitoris, mes dents enserrent ce petit sexe miniature. Je te mordilles folle du plus fou des désirs. Tout en maintenant ma prise mes doigts prennent fièrement le relais, j'en introduis un, devant tant de facilité je lance un second appendice dans la bataille de tes lèvres déjà humides. Il m'est de plus en plus difficile de résister à l'envie de m'abandonner à mon tour, mais pourtant je tiendrais bon, ton es mon offrande et j'en profiterai jusqu'à la plus petite once de volonté. Pourtant un écho se propage en moi, je réclame tes mains, tes caresses, tes baisers... Ma langue descend vers tes fesses pendant que mes doigts continuent leurs va et vient dans ta chatte chaude comme la braise, douce comme la soie, béante comme un abysse sans fin. J'entends ta respiration s'accélérer, tu m'encourages par une débauche de mots, ma langue se fait plus entreprenante, ouvrant le sillon de tes fesses, creusant tes chaires en vue de la prochaine semence... j'accélère mes mouvements, j'ai maintenant 4 doigts fiché dans ce sublime abysse.


    Tes mains se posent alors sur moi, tu enveloppes mon visage doucement, calmement, je lève vers toi des yeux hagards, je suis devenu folle, comme droguée par tant de caresses prodiguées. Tes yeux noisettes emplis d'un désir gourmand se déposent en moi, ils m'apaisent, je lis en toi – A ton tour - Les rôles changent, cette fois c'est toi qui me chemineras. Tu me relèves, tes mains se posent sur mon corps comme ton regard vient de le faire, elles m'apaisent, me remplissent de bonheur, ta bouche suit le mouvement pour s'échouer sur mes seins et dégringoler en cascade vers mon intimité ruisselante, le nectar coule à flot. Je ressens d'abord un souffle torride, puis tes doigts se déposent là où aucune femme ne les a jamais posé. Ils me pénètrent alors. Un, deux, trois... Mon ventre apaisé sait que tes caresses suivront, je les attends sereinement. Ta langue fouille mon intimité. Je la sens descendre vers mes fesses, je gémis à mon tour sous la chaleur prodiguée. J'imagine tes doigts creuser en moi un sillon de plaisir. Ils sont là, prennent racine en moi, ils haussent le rythme de leur va et vient, me labourent, me cultivent, afin de cueillir les fruits de mon désir.


    C'est alors que nos rythmes se rejoignent, nous ne formons qu'une seule et même comète dont nul ne saurait distinguer la queue. Tu te loves contre moi et je colle mes lèvres contre ton sexe. Gourmande j'ai enfin le plaisir de te savourer à nouveau, je glisse mes mains sur tes lunes, j'ouvre le passage préparé tout à l'heure. Tu te cambres, appelant mes caresses. Je glisse dans cette faille crépusculaire ma langue d'abord, puis mes doigts qui te pénètrent doucement. Tu soupires et tu reprends tes caresses, ta main se fait plus pressante comme s'il fallait hâter ce rêve, tu forces l'entrée de mon sexe et je sens ta main s'enfoncer inexorablement. Je gémis plus fort maintenant. Tu commences doucement d'abord à bouger ta main. Puis inexorablement chaque rythme en appelle un autre plus rapproché. Je sens la jouissance monter, elle arrive... Tu le sais car nous ne sommes qu'une alors tu ralentis imperceptiblement cette délicieuse torture. Je vais maintenant de plus en plus vite dans cet anneau distendu, tu seras saturne, ma main sera ta planète. J'entends ta respiration, je glisse un 4éme doigts, et tu m'encourages à continuer. J'introduis le dernier doigt et je pousse tout doucement ma main. Je la sens aspirée toute entière par un néant inconnu. Ta main n'a pas cessé de me pénétrer et je sens ta langue s'activer frénétiquement sur mon clitoris. Le plaisir afflue de toute part, il me submerge, mon ventre frémit, se tend sous le plaisir sidéral de tes caresses. A mon tour je te rends la pareille, je te possède de plus en plus fort, je te lèche goulûment, m'attardant sur ton bourgeon gonflé. Nous gémissons comme des folles d'une plainte commune et primale. Je vais jouir, le plaisir m'envahit et je crie dans un spasme étouffé. Je sens ton fourreau se contracter autour de ma main et le plaisir t'emporte à ton tour... Lovée l'une contre l'autre la réalité n'a plus de sens, notre comète parcours milles mondes de félicité. Notre complice est aux anges car nous avons offert à son regard des poussières d'étoiles.


     


    Texte trouvé sur le net : Deserrance


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  • La vie qu'il donne est belle
    Si demain il m'appelle

    Sitôt j'irai vers lui

    Qui la rend eternelle

    En lui disant merci.

    Si enfin il me dit

    Tu dois rester aussi

    Un autre grand merci

    Surtout pour me laisser

    Quand même achever

    Ce qui n'est pas fini

    Oter le gris de votre vie!

    Chasser la poussière

    Vous montrer la lumière!

    Je vous ai donné toute ma vie

    Un jour vous devrez me la rendre

    Quand il sera las de m'attendre.

    Alors, je dirai, je suis prête,

    Plus rien vers Toi ne m'arrête.

    Pardon pour mes défaillances

    Je crois en ta Bienveillance

    Etends là sur ma descendance

    Et au père de celle-ci,        

    Pour tout cela merci

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  • Dans un petit jardin


    Pas plus grand qu'un bassin


     ou plutôt qu'une bassine


    Il y a une glycine


     Qui court sur la clôture


    Faite d'un long et vieux mur.



    Le jardin en friche


    Complètement s'en fiche.


    L'herbe monte aux genoux


    Au sol, les capucines


    S'emmêlent et se nouent


    Sur les pierres et les cailloux.



    Le jardin en prison


    Qui a pour horizon


    Et unique raison


    Les toits de deux maisons,


    Apreçoit les saisons,


    Le soleil vagabond




    Dans le soir rouge et brun


    Mon jardin sent le thym


    Et puis le romarin.


    On marche sur le plantain,


    On arrache quelques brins


    De ses feuilles satins.


     



    Farouchement, les roses


    Multicolores, s'éclosent.


    Des papillons s'y posent


    Longuement se reposent


    Puis s'en vont sur un lys


    En frôlant les iris.



    Il y a la verveine


    Soignant les maux et les peines,


    Dont la senteur des veines


    Imprègne de toute part


    De son parfum bizarre


    De citronelle rare.



    Un coin d'hortensias,


    Une bordure de thuyas


    Et de blancs pétunias


    Tendrement encombrent


    Un espace sombre


    Et noyé dans l'ombre.



    Sur une marche un lézard


    Venu à tout hasard,


    Rapidement inspecte


    Vite, en tournant la tête


    En cherchant les insectes


    Dont il se délecte.



    Enfin, loin de la ville


    Tout est calme et tranquille.


    Par les herbes, envahi,


    Sous le soleil qui rit,


    Le jardin s'assoupit


    Solitaire, insoumis



     


    Lumière des Ombres


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  • Elle était fort déhabillée
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres jetaient leur feuillée
    Malinement, tout près, tout près.

    Assise sur ma grande chaise,
    Mi-nue, elle joignait les mains.
    Sur le plancher frissonnaient d'aise
    Ses petits pieds si fins, si fins.

    - Je regardai, couleur de cire
    Un petit rayon buissonnier
    Papillonner dans son sourire
    Et sur son sein, - mouche ou rosier.

    - Je baisai ses fines chevilles.
    Elle eut un doux rire brutal
    Qui s'égrenait en claires trilles,
    Un joli rire de cristal.

    Les petits pieds sous la chemise
    Se sauvèrent : "Veux-tu en finir !"
    - La première audace permise,
    Le rire feignait de punir !

    - Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
    Je baisai doucement ses yeux :
    - Elle jeta sa tête mièvre
    En arrière : "Oh ! c'est encor mieux !...

    Monsieur, j'ai deux mots à te dire..."
    - Je lui jetai le reste au sein
    Dans un baiser, qui la fit rire
    D'un bon rire qui voulait bien...

    - Elle était fort déshabillée
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres jetaient leur feuillée
    Malinement, tout près, tout près.



    Arthur Rimbaud


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