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lumieredesombres dans
Plaisirs des maux le
14 Août 2006 à 18:04
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> Il a fait très chaud cette nuit. J'ai beaucoup transpiré sur mon tapis ; mais mon maître a dû, lui aussi souffrir de la chaleur. Je l'ai entendu se remuer dans son lit, tourner et virer. J'en étais malheureuse pour lui ! D'autant que je pensais qu'il serait de mauvaise humeur le matin suivant.Quand je suis allée faire mon tour dans le jardin, il m'a suivie. Je trouvais ça bizarre, mais je n'ai rien dit. Je cherchais un coin tranquille à l'abri des regards pour faire mon petit pipi à l'aise, mais je le surveillais du coin de l'oil. Je le vis s'assoire sur la balancelle. Celle-ci oscillait lentement. Quand j'eu fini, je ne saivais pas trop quoi faire. Devais-je retourner sur mon tapis ? « Viens là, Dolly, me dit il, viens à côté de moi ». Un peu craintive je m'installais à côté de lui, à demi allongée ma tête sur ses genoux. « Ma pauvre Dolly, tu as mal dormi toi aussi, a-t-il ajouté, tout en me caressant ; aujourd'hui se sera vacances pour toi aussi. » Vacances ? C'est quoi des vacances pour une chienne ? Je me sentais bien là près de lui, au calme. Le doux balancement et la caresse délicate m'endormaient, et je crois bien que nous nous sommes endormis tous les deux.Quand j'ai rouvert un oeil, le soleil était haut dans le ciel, et je sentais une main qui me caressait, ou, est-ce cela qui m'a réveillée ? Je ne saurai le dire. « Viens Dolly, il est l'heure de ta douche » me dit-il. Je me levais de la balancelle qui oscilla un peu plus fort, et heureusement que mon maître me tenait car je crois bien que je serai tombée, j'étais un peu engourdie. « Tu vas la prendre seule, aujourd'hui, me dit-il, je vais prendre la mienne, après nous partirons. » Je suis donc allée prendre ma douche, j'en profitais pour me laver les cheveux. En sentant l'eau ruisseler sur mon corps, je me disais que si ce n'était que ça les vacances c'était déjà pas mal. Mais je sentais qu'autre chose allait suivre. Je m'enroulais dans une serviette pour aller dans la petite pièce qui me servait de refuge certain jours du mois, et où mon maître rangeait ma maigre garde-robe. Là sur un cintre, bien en vue, était pendue une magnifique robe couleur d'abricot mur, faite dans un tissu très doux. Je ne résistait pas au plaisir d'y passer le dos de la main, me demandant pour qui diable était destinée cette jolie chose. « Elle te plaît, Dolly? Entendis-je tout à coup, j'espère ne pas m'être trompé dans les dimensions. Je l'ai fait faire pour toi ! » Je regardais mon maître bouche bée. « Eh, bien, dit-il, qu'attends tu ? Enfiles-la. »La soie glissait, toute fraîche sur ma peau brûlante, je n'avais jamais possédé quelque chose d'aussi beau. Pour la première fois depuis bien longtemps je me sentais femme. Il avait à la main les sandales assorties qu'il me tendit avec un doux sourire. Nul doute que s'il m'avait demandé de mettre ma tête sous la guillotine à cet instant, je l'aurais fait. Il me pris par le bras, me conduisit jusqu'à la voiture, où il m'aida à m installer devant, comme une dame. Je restais silencieuse tout le long du trajet qui nous mena dans une délicieuse auberge au bord de la mer. Le restaurant avait été aménagé dans un grand parc, sous des arbres majestueux qui avaient du voir bon nombre de couples amoureux avant nous. Le maître d'hôtel nous conduisit à une table sous une tonnelle, et s'il fut intrigué par ma façon de m'asseoir, jupe relevée et fesses nues, il ne fit aucun commentaire. Mon maître était beau comme un dieu. Il avait un jean noir, qui serrait ses longues jambes musclées, une chemise blanche au col ouvert laissant apparaître une chaîne discrète en or. Je glissais un regard vers lui, il souriait. Bien sur c'est lui qui se chargeât de commander pour nous deux, mais comme il connaissait mes goûts, je ne me sentais en aucun cas offusquée. Au contraire, je me sentais très fière qu'il ait choisit quelque chose que j'aimais. Décidément il avait raison, cette sortie avait un petit air de vacances. « Veux-tu un café Dolly ? » Là je restais sans voix. Le serveur était à côté de nous, et il attendait ma réponse. Je bredouillais un « non merci » digne d'une ado prise en flagrant délit de pensées impures. Je vis mon maître régler l'addition, et se lever. Il me tendit la main que je pris.« J'ai envie de faire quelques pas sur la plage, tu m'accompagnes ? » Comme si j'avais le choix ! D'une part, oui, j'avais envie de l'accompagner, et d'autre part j'avais soudain envie d'autre chose. « Si tu as envie de te mouiller les pieds, tu peux y aller, me dit-il. » J'ôtais mes sandales et courus au bord de l'eau. Les vaguelettes me léchaient les orteils. Mon maître s'était approché et du revers du pied, je luis envoyais une grande gerbe d'eau vers lui qui l'éclaboussa. Il se mis à rire, et se rua vers moi pour me faire tomber. Je résistais vaillamment en riant aux éclats, mais il fut le plus fort. Nous roulâmes, tous les deux dans l'écume qui venait mourir sur la plage. Nous étions trempés mais soudain très heureux parce qu'infiniment complices. Je redoutais un peu le retour, mais rien ne pourrait effacer de ma tête le souvenir du rire de mon maître. Reprenant notre sérieux, nous nous dirigeâmes vers l'auberge. Dans le coffre de la voiture, il prit un sac de voyage, et me prenant la main il me conduisit vers la réception. Là, il demanda la clé. Une évidence : Il avait réservé une chambre. Je me suis mise à trembler, je ne voulais pas croire que cette journée était déjà finie. Mais non. « Je vais prendre une douche Dolly, après ce sera ton tour. En attendant enlève cette robe mouillée. » Quand il revint au bout de quelques minutes, j'étais nue, et je tremblais toujours. « Eh bien quoi Dolly, ne tremble pas, je ne vais pas te manger. Va vite sous la douche, et rince bien tes cheveux ! » Que dire devant tant de délicatesse.Quand je revins, il avait ouvert le lit, et me fit signe de venir près de lui ! « Viens faire dodo, Dolly, ce soir on ira danser ! »Quelle fut douce cette sieste, lovée entre les bras de mon maître, au chaud dans sa douceur ! Il tint sa promesse, après un léger repas pris dans l'auberge, nous sommes allés danser jusque tard dans la nuit. Mon maître semblait heureux et détendu quand il reprit le chemin du retour. Je me suis endormie dans la voiture, ma tête sur son épaule, emmitouflée dans un châle blanc moelleux qu'il avait pris soin de poser sur moi dans la fraîcheur de la nuit. Je sentis comme dans un rêve que le moteur s'arrêtait et qu'on me portait. Je n'arrivais pas à réaliser si ce n'était qu'un songe ou la réalité ! D'ailleurs pourquoi me porterait-on ? Ce ne pouvait être qu'un rêve ! Et j'étais si bien !Quand je me suis réveillée. Le jour pointait à travers les rideaux et j'étais sur mon tapis, nue, juste recouverte du châle blanc.Les vacances étaient finies !
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un commentaire me vient tout de même à la lecture ce texte : Dolly est certes très fière de sa soumission à son maître, elle semble en être très heureuse et parfaitement comblée et épanouie. Seulement, à certains moments, j'ai l'impression qu'elle a un peu honte de cette soumission, qu'elle ne vit pas pleinement et comme elle le désirerait... si les vacances sont terminées pour elle, c'est qu'elle reprend le travail, son travail de chienne soumise. Perçue comme un travail, sa soumission m'apparaît alors être plus une contrainte qu'un réel plaisir... Mais je peux me tromper, je ne connais que peu cette forme de relation, et le peu que j'en connaisse..........