-
Les nuits
Les nuits, les nuits...
Parfois c'est comme si je sentais
Ton désir de me faire mal vraiment,
Quelque chose qui doit être lu
Entre les lignes...
Les lignes, les lignes...
Les rides qui dessinent
Des sentiers sur nos fronts
Lorsque nous pensons trop
Et que nous parlons peu...
Les mots, les mots...
Qui s'emmêlent. Je Te suis
Et épouse et soumise,
Compagne et camarade,
Etrangère et amie...
A mi-chemin, mi-voix...
J'ai encore souvent
Comme un coup au cœur
Quand Tu surviens derrière moi
Pour tirer mes cheveux...
Je veux, Tu veux...
Alors que je m'incline
Les nuits, les nuits,
Où Tu me laisses un goût
Métallique dans la bouche...
Bouche qui ne bouge..
Mors aux dents
Qui étouffe mon souffle
Et me taille la langue
Bâillon sans fin...
Faim ou peur qu'importe...
Creux dans l'estomac
Et je vois sur l'écran
Impalpable du moi
Mes poignets transpercés...
Par ces lames de nuit...
Stores vénitiens qui
Me laissent fantasmer
Le trait de la blessure
Et une aube inutile...
-
Commentaires
et le texte et la photo :) cet auteur a vraiment tort de rester dans l'inconnu, j'adore..... bises coquines Lumière