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Les anges du pardon
Toutes mes larmes, mes blasphèmes et mes plaintes,
Ne sont tous, que les cris qui restent sans écho,
De mon âme noire perdue dans le labyrinthe
De l'éternité qui sera mon seul tombeau.
Pourtant quand tes beaux yeux, si tendres et si purs,
Me sauvent de ce piège et me donnent l'espoir,
C'est de leurs doux reflets, comme d'une royale parure,
Que je tire mon salut, que meurt mon désespoir.
Mais la mort, ta rivale et pourtant mon amie,
Comme une jeune femme, je l'aime et la désire.
Elle me veut près d'elle, m'appelle sans répit,
Et de m'en détacher je ne puis réussir.
Mon cœur est déchiré entre vos deux amours :
Toi, ma vie, source de bonheur et de lumière.
Et Toi, ma mort, fatal voyage sans retour.
Aucune ne doit souffrir, c'est là ma seul prière.
Mais tu sais comme moi que la mort va gagner.
Parée de ta douleur, tu porteras mon deuil.
Pour ton dernier baiser, il ne faut pas pleurer,
Pour ce dernier hommage auprès de mon cercueil.
A l'heure des adieux, tu n'auras pour image
Que ma mort dans tes yeux. Tu seras là debout
Et seul ta pitié te donnera le courage
De regarder mon corps, de le faire sans dégoût.
Et si tu le fait, Oui ce sera par pitié
Car ton amour pour moi, au delà de mes cendres,
Ne me survivra pas. C'est une vérité
Que tu ne peux cacher et que je dois comprendre.
Maudit à tout jamais, mon vieux corps inutile
S'en ira voguer dans une aurore funèbre
Car c'est le seul destin de mon âme stérile,
De voir les paysages du pays des ténèbres.
Des hommes hypocrites diront qu'il est injuste
De voir, ainsi, la mort venir voler ma vie.
Que j'étais jeune et beau, et sans doute robuste,
Qu'ils ne m'oublieront pas, que j'étais leur ami.
Ces mensonges odieux, comme moi tu le sais,
Ne seront que les mots de leurs âmes fanées,
Tourmentées par le remord de n'avoir jamais
Su aimer, être aimé ou dire la vérité.
Comme tous les défunts, je me verrai paré,
Sur le seuil de ma tombe, et celui du néant,
De toutes les beautés, des plus belles qualités,
Que possèdent les morts, que n'ont pas les vivants.
Je ne peux éviter l'hypocrisie triviale
Qu'engendrera ma mort et fera frissonner
" Les anges du Pardon ", jury du tribunal
Où je serai jugé et, bien sur, condamné.
Je ne connaîtrais pas les doux cieux azurés
Du paradis promis aux hommes pardonnés.
Ô Dieu, Toi que j'ai tant prié, tant espéré,
Je ne peux expier loin de ta divinité.
Car pour tous mes pécher, je serai rejeté.
Ma pauvre âme vaincue n'aura pour seule lumière
Que les flammes, brûlantes, du feu des damnés.
Que Satan entretien dans le sein des enfers.
Cadavre abandonné, et déjà oublié,
Mon âme devra errer pour toute l'éternité.
Je trouverai la paix si je suis pardonné.
Ô Dieu que je vénère, j'implore ta pitié.Francis PILLOT
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Commentaires
rires...
je ne cours pas apres les com... (meries ou pas) mais tu es toujours le bienvenu bises du matinCe texte va
magnifiquement avec ton pseudo "Lumièredesombres"... je ne sais pas si cela est fait exprès... en tout cas et je te l'ai déjà dit : j'aime beaucoup la dualité de ce pseudo.j'ai toujours
pensé qu'en chacun de nous s'opposait une part d'ombre et de lumière...et j'ai toujours eu une faiblesse pour la part d'ombre que j'ai en moi et que je voudrais amener à la lumière... euhhh c'est clair?C'est très clair
ne t'en fais pas... (sourire). Je trouve qu'ici, dans nos blogs, c'est exactement le bon endroit pour amener les parts d'ombres vers la lumière...Je vois des Caro partout !
(vous êtes combien, là-dedans ?)... Je voulais dire que, lorsque tu demandes si c'est clair, je trouve ça plus OMBRumé que LUMIneux. J'ai bien saisi, Miss ?Je ne sais plus où j'en suis, moi,
dans tes galeries ! Donc : réponse à ton deuxième com : tu ne cours peut-être pas après les coms mais moi j'ai dû courir après toi pour t'en donner un (un com ou un bisou, comme tu voudras) ! ;.))ne cours pas,
c'est dimanches, c'est même les vacances il parait.... je finis toujorus par repasser ( pas que le linge) pour attraper le com ou le bisous qui passe
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Je ne sais plus où donner du com ! Toujours aussi bien, chez toi ! J'y passe de temps en temps, mais je n'ai pas toujours une com...merie à ajouter ! ;.) A+ou- bientôt.