• joli poème... auteur inconnu


     



    ADIEU ... lundi de Pentecôte


    Cher lundi de Pentecôte,


    Bientôt, tu n'auras plus la cote


    Car, pour tous les salariés,


    Tu ne seras plus férié !


    Tu seras même supprimé


    Nous devons te sacrifier


    Sous prétexte de solidarité


    Avec les personnes âgées


    Elle a bon dos la canicule


    Pour nous faire avaler la pilule:


    Travaillons ! Travaillons !


    Et des taxes, de plus en plus, nous aurons


    Nous aurions dû descendre dans la rue,


    Pour défendre ton statut...


    Mais tout le monde s'est tu


    Car plus personne n'y croit plus


    Ni travailleurs, ni syndicats


    Ne font désormais le poids


    Face au pouvoir du patronat


    Qui fait ce qu'il veut de l'emploi


    Il eût été plus populaire


    De donner 1% de vos salaires


    Ms les Ministres et Députés


    Au lieu de nous culpabiliser


    En nous disant : « Trop de loisirs,


    Ce n'est pas bon pour l'avenir ! »


    Nous n'irons plus au bois


    Nous promener ce jour-là,


    Mais dans les usines et les bureaux,


    Nous irons bosser le coeur gros !


    Nous ne pourrons plus maintenant,


    Rendre visite à nos parents,


    Eloignés par la distance,


    Dans un joli coin de France;


    Vous, qui avez eu cette idée,


    Ms. Les Députés,


    Avez-vous donc pensé


    A toutes ces personnes âgées


    Que leurs enfants pouvaient retrouver


    Lors de ces week-end prolongés ?


    Ce sera fini désormais !


    Et ne soyez pas étonnés


    Qu'il y ait un jour, un revers


    A cette décision arbitraire


    A vouloir tout casser,


    A ne plus rien respecter,


    Il est possible et je l'espère


    Que vous récoltiez tout le contraire


    De ce que vous attendez


    En supprimant ce jour férié !


    Il nous reste l'espoir encore


    Que l'Esprit (de Pentecôte !) ... souffle très fort


    Et vous ramène à la raison


    En nous laissant à la maison


    Toi qui existais depuis des années


    Si vraiment tu disparais


    Sache que nous t'aimions bien, tu sais,


    0 lundi de Pentecôte, désormais,


    Nous ne penserons plus à toi avec le sourire


    Car, de toi, il ne nous restera que des souvenirs ...


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