• Chapitre 14

     



    Chapitre 14








    C'était une soirée en perspective encore plus spéciale qu'à l'ordinaire. Il était vendredi, Claire allait fêter le surlendemain ses 35 ans, et pour Jean, l'heure était venue de symboliser encore davantage leur histoire. Il n'était pas homme à se préoccuper des dates et des anniversaires, mais savait que Claire y attachait une certaine importance, pour elle le moindre prétexte servait à ce qu'elle lui offre quelque chose qu'elle passait des heures, parfois des jours à chercher. Le week-end s'avérerait riches d'évènements, il avait prévu tout un cérémonial, mais il ressentait une certaine anxiété, craignant tout compte fait toujours qu'un jour ou l'autre elle recule devant leurs excès. Ce soir, ils iraient comme souvent dans le club qu'il aimait  et il voulait contraindre Claire à se faire dominer par une femme qu'ils avaient parfois croisée, et par qui elle avait été fascinée. Elle n'avait jamais vraiment été dominée par quelqu'un d'autre que lui, et il voulait une fois de plus mettre son obéissance à l'épreuve. Il était comme toujours curieux et attentif à toutes ses réactions, et elle ne le décevait jamais.





    Claire se sentait particulièrement troublée alors qu'elle était dans un cadre familier. L'ambiance de ce club était toujours aussi chaleureuse, avec peut être plus de monde qu'à l'accoutumée, mais elle sentait le regard de Jean constamment posé sur elle. Après avoir un peu échangé avec quelques couples qu'ils connaissaient, Jean la guida vers l'un des salons à l'étage. Maitresse Adula s'y trouvait en compagnie de l'un de ses soumis dont elle cinglait violemment les fesses de son martinet. Claire fut stupéfaite de voir avec quelle force il était manié par une femme, mais elle le fut encore plus quand elle remarqua l'érection impressionnante du soumis qui subissait cette épreuve avec délices. Il suppliait sa Maitresse de continuer, tout en étant visisblement au bord d'une jouissance ultime. Tout à coup, Jean l'arracha à sa contemplation, et lui dit de s'avancer vers Adula. Claire eut un mouvement de recul vite réprimé, et jeta un regard interrogateur à Jean qui la fit s'agenouiller. Du manche de son martinet, Adula lui fit baisser la tête puis se pencher en avant, et elle lui dénuda les fesses et remontant sa jupe autour de sa taille. Elles apparurent comme une sphère ronde et pâle, semblant saillir du corset noir comme pour s'en échapper. Adula poussa un soupir de satisfaction et avança la pointe de son escarpin vers la bouche de Claire en lui ordonnant de lécher. Tout le corps de Claire se mit à trembler, mais elle obéit avec application.






    Elle lécha consciencieusement, et perdit petit à petit tout contact avec ce qui l'entourait. Elle n'avait plus en tête que l'idée, l'obsession de satisfaire cette voix douce et impérieuse, aussi ne sentit-elle pas tout de suite les coups sur ses fesses. Ceux ci cependant devinrent vite tellement forts qu'elle eut un temps d'arrêt, et Adula en profita pour lui ordonner de lécher à présent le sexe de son esclave. Jean ne quittait pas ce tableau des yeux, de Claire à genoux, penchée vers ce soumis presque nu, mains attachées dans le dos, et supportant les coups de plus en plus cruels d'Adula. Elle frappait presque plus fort que lui, mais surtout plus vite, sans laisser le temps à Claire de supporter l'un et de se préparer au suivant. Il se demandait presque comment elle pouvait subir cette avalanche aussi fit il un signe à Adula qui s'arrêta et commença à caresser la nuque et les épaules de Claire dans un geste tendre et admiratif ; elle savait qu'elle avait été brutale, mais il se dégageait de Claire une telle force dans son obéissance, qu'elle avait succombé à la tentation de vouloir essayer de l'entamer.

    Claire se sentait à la fois victorieuse et à la fois dépendante de son « bourreau » et posa sa tête sur ses genoux comme si elle voulait se blottir contre elle. Jean l'arracha de ses bras et la réconforta à son tour en la couvrant de baisers et en lui parlant à mi-voix pour qu'elle redescende sur terre. Elle leva sur lui des yeux noyés de larmes, où se mêlaient souffrance et soumission, à son tour, il ne put s'empêcher de lui dire merci. Rentrés chez lui, il continua à entourer Claire des gestes tendres et de prévenance. Il la sentait très ébranlée et se demandait s'il n'allait pas annuler la suite de leur week-end. Mais elle était tellement belle et se disait tellement heureuse. Il verrait bien demain... Le lendemain trouva Claire reposée. Elle s'était maintenant habituée à dormir entravée, et se sentait au contraire étrangement mal quand elle dormait poignets et chevilles libres, il lui « manquait » quelque chose et souvent, elle demandait à Jean de l'attacher quand il ne le faisait pas. Il lui sembla que ce matin était exceptionnel ; Jean arriva avec un énorme plateau chargé d'un somptueux petit déjeuner, et elle se sentit confuse de ne pas l'avoir préparé. Il la libéra de ses liens et lui tendit un paquet. Ravie, elle le défit lentement et découvrit un superbe bracelet. Elle déchiffra l'inscription gravée à l'intérieur « Claire, Esclave de Jean pour toujours » Jean lui prit des mains, l'ouvrit et le fixa à son poignet à l'aide d'un tournevis. "Bon anniversaire mon esclave. Désormais ce bijou ne te quittera plus, tu m'appartiens. Je voulais que tu aies quelque chose qui te rappelle sans cesse notre lien, ton appartenance, et que tout le monde le sache. Tout à l'heure, tu recevras un autre bijou plus intime, qui viendra lui aussi sceller ton désir d'être à moi. Acceptes-tu sans savoir ? "Elle inclina doucement la tête et lui répondit "Oui Mon Seigneur." Quelques heures plus tard, on sonna. Claire n'était vêtue comme toujours que de son corset, et Jean lui demanda d'aller ouvrir. Elle réprimait ses hésitations, sachant qu'il les détestait, et ouvrit la porte les yeux baissés. Elle s'effaça et aperçut juste le bas d'un pardessus, d'un pantalon et de chaussures d'homme. Ils avaient un visiteur. Jean vint lui bander les yeux, et la poussa légèrement en disant, elle est à toi, tu préfères l'utiliser avant ou après ? Claire s'affola un court instant... Avant quoi, après quoi ? Mais son esprit bien dressé fit le vide dans sa tête, et elle ne ressentit plus que la main de l'homme qui commença à la caresser...

  • Commentaires

    1
    Vendredi 12 Janvier 2007 à 18:11
    sympa
    ton nouveau chapitre
    2
    Vendredi 12 Janvier 2007 à 21:31
    ravie
    que ça te plaise
    3
    Vendredi 12 Janvier 2007 à 22:03
    je passe
    te déposer quelques bises coquines en espérant que tu vas mieux maintenant, qu'il n'y a plus de risque de contagion :)
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    4
    Samedi 13 Janvier 2007 à 09:42
    merci pour ces bises
    mais je ne peux guere les nredre car encore bien malade... ils s'accrochent ces virus...
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