• Chapitre 13

     


    Chapitre 13







    23 heures, le téléphone retentit dans l'appartement. Claire reconnaît aussitôt la voix qui lui ordonne de descendre dans son parking. Elle en a le souffle coupé. L'autorité la submerge, la liquéfie, la transforme en une chose sans défense uniquement faite pour obéir, encore et encore. Elle semble se recroqueviller à côté du téléphone et ne trouve que la force de souffler un oui à voix basse.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> Fébrilement, elle attrape son imperméable pendue dans l'entrée, chausse ses escarpins et se saisit de la cravache. Ses clés, un dernier coup d'œil au miroir où elle tire ses cheveux en une torsade serrée, et la voilà descendue.Ses talons claquent sur le sol et résonnent, elle a l'impression que son cœur bat si fort qu'il pourrait être entendu à des kilomètres à la ronde..

    « Descend au 5ème sous sol. Sur la place vide à côté de ta voiture, tu te mets à quatre pattes face au mur après avoir enlevé ton manteau sous lequel tu seras nue. Tu noueras ton foulard en bandeau sur tes yeux. Tu poseras ta cravache à côté de toi et tu attendras. Tu n'as pas un mot à dire, juste à obéir à celui qui viendra. Ce sera peut être moi... ou non... je serais peut être accompagné... ou non...


    A tout de suite »

     Les consignes tourbillonnent dans sa tête. Elle tremble d'anxiété et d'excitation, mais se dirige sans hésiter dans le parking, là où elle doit se mettre en position, c'est à dire à la place se trouvant juste devant la rampe où les voitures doivent passer.

     

    Ses doigts tremblent en défaisant la ceinture, l'imper glisse et son corps apparaît sous la lumière des néons, douceur anachronique dans ce décor de béton gris. Méthodique, elle s'agenouille et voile son regard en respirant profondément et se penche en avant, offrant ses fesses en les cambrant exagérément.

     


    Et soudain la sensation et l'envie d'être vue la saisissent. Elle connaît le gardien et son bureau de contrôle avec ses écrans de télévision reliés aux nombreuses caméras du sous sol. Elle se dit que peut être la caméra va venir sur elle, que le vigile va zoomer pour apprécier ses formes, prenant le temps de constater son immobilisme et son corps offert à tous les regards..Elle l'imagine la détaillant, puis se levant, entrainant dans son sillage son énorme chien qui ne le quitte jamais.  


     


    Soudain, elle entend un pas et elle se fige. Elle ne le reconnaît pas. Et si c'était le gardien du parking... ?

    Elle se tétanise et s'interdit de bouger, replongeant dans le fantasme où la conduit son excitation..Elle imagine le chien du vigile s'approcher d'elle et la renifler, la muselière ôtée. Elle se surprend à avoir envie de la langue de l'animal, de son sexe... elle devient vraiment folle... !

     


    Et puis la réalité reprend son cours quand elle sent soudain deux mains froides l'effleurer. La caresse est si légère qu'elle ne reconnaît pas les mains... Elle se cambre encore plus, comme si c'était encore possible et s'affole de ne pas savoir de qui il s'agit... Mais peu importe puisqu'elle est là pour obéir.

     

    Claire sent la cravache lui parcourir le corps, l'effleurer longuement, descendre le long de son dos, lui donner mille fourmillements, lui tapotant les côtés, lui taquinant ses seins qui pendent outrageusement. Elle sent son envie monter, exaspérante, être frappée là... sauvagement... et s'interdire le moindre cri. Mais la cravache continue son lent manège, et entreprend de la fouiller, lui écartant davantage les cuisses pour que son sexe s'ouvre encore plus, et la caresse doucement entre les lèvres, insidieusement, vérifiant que la cravache se mouille puis se trempe...


     

    Quand elle est presque blanchie de son humidité, elle sent qu'elle s'insinue entre ses fesses et la pénètre cette fois ci douloureusement en va et viens rapides. Claire a l'impression de devenir folle et plus rien n'a d'importance que cette cravache qui lui enlève toute volonté, toute pensée, qui l'annihile, qui la transforme en chienne et qui lui donne tant de plaisir. Elle a envie de s'aplatir au sol dans une ultime offrande servile et de la lécher, de lécher les pieds de celui qui la traite ainsi. Elle voudrait que ce mouvement ne s'arrête jamais, que la sensation d'être ainsi défoncée perdure. Elle est prête à jurer toutes les servitudes pour cela.

     


    Alors la cravache s'abat violemment.


    Cinq fois.


    Cinq coups terribles.


    Cinq arrêts de respiration où elle se dit qu'elle ne pourra pas supporter le suivant.


    Cinq douleurs fulgurantes qui finissent de la casser.


     

    Puis la main vient se poser sur sa nuque. Un corps se rapproche et se colle à elle, comme pour prendre à son tour cette douleur qui la brûle, comme pour l'absorber et la soulager. La main lui caresse son corps, remonte jusqu'à son cou, effleure ses lèvres, et là dans un mouvement venu du plus profond d'elle même, Claire lèche la main de son bourreau, avec dévotion, avec application. Elle la lèche comme une vraie chienne, absolument animale et instinctive.

     


    Elle sent alors contre elle ce corps qui tressaille et qui la guide impérieusement en l'aidant à se relever. Elle vacille et garde un équilibre précaire grâce au bras qui lui encercle la taille. Elle s'accroche à lui et la portant presque, il la dépose sur le capot de la voiture toute proche. Là, elle s'écartèle d'elle même, le laissant plonger ce regard qu'elle croit deviner sur elle et sur son impudeur. Avec douceur il se penche sur elle, ses lèvres viennent lui lécher son intimité, sa langue s'insinue, puis un sexe qu'elle sent énorme vient l'envahir. Submergée par le plaisir, elle perd complètement à nouveau la notion du temps...

    Après une éternité, le corps de son Maitre se détache, il la ramène contre lui, l'appuie contre la voiture pour qu'elle se repère. La voix lui murmure qu'elle est une bonne esclave et qu'elle peut se rhabiller, puis les pas s'éloignent.

    Longtemps après, Claire enlève le bandeau, se rhabille, et à son tour s'éloigne, hautaine et fière de sa condition de femelle asservie.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 11 Janvier 2007 à 23:31
    Le chapitre du
    jour!
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    2
    Jeudi 11 Janvier 2007 à 23:31
    ou plutot
    le chapitre de la nuit
    3
    Vendredi 12 Janvier 2007 à 17:48
    Le corps des femmes dans une telle lingerie
    c'est un plaisir :p
    4
    Vendredi 12 Janvier 2007 à 18:01
    bienvenue
    par ici :)
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