• Chapitre 12

     


    Chapitre 12





     
     


     

    Elle reposait sur une table transformée pour l'occasion en autel et elle avait tout d'une idole. Son corps magnifique s'exposait sans retenue, mais avec un tel naturel qu'elle en paraissait pudique. Elle avait relevé ses bras derrière la tête, ses seins annelés pointaient fièrement vers le plafond, et ses jambes bien écartées dévoilaient son sexe luisant et parfaitement épilé.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Jean avait voulu une soirée spéciale, il partait quelques jours, sans lui dire où, ni pourquoi, et voulait lui coudre le sexe avant son départ. Il avait invité pour l'occasion quelques uns des couples qu'ils rencontraient maintenant régulièrement et Claire se sentait bien au milieu de ces visages familiers. Elle était heureuse à chaque fois que Jean lui imposait une nouvelle contrainte, un nouveau supplice. Elle se découvrait, en plus de sa soumission, de plus en plus masochiste, et exhibitionniste, comme si elle voulait hurler son amour pour son Maitre.Les conversations se turent et un cercle se fit autour de la table. Anne et Isabelle, compagnes de nombreuses soirées maintenant, se placèrent de part et d'autre de son visage en la caressant pour l'encourager. Claire les dépassait maintenant largement dans tout ce qu'elle supportait, mais il n'y avait entre les femmes aucune rivalité, juste une grande complicité, et elles formaient un trio de vestales éblouissant de féminité. Leurs bouches se joignaient tendrement tour à tour, leurs langues se mêlaient dans des murmures mouillés et excitants. Leurs doigts couraient sur les seins de Claire, sur son ventre, puis revenaient titiller ses têtons avant de les prendre à pleine bouche et de les mordiller. Jean enfila des gants et prépara le sexe de Claire, puis jaugeant de la façon dont il voulait fermer son esclave, il posa des pinces afin de rapprocher les lèvres et se saisit d'une longue aiguille préalablement enfilée. Il avait des gestes de chirurgien amoureux, et le silence était total. Il voulait à la fois marquer son esclave de son sceau de propriétaire, et la pénétrer de toutes les façons imaginables. Il avait la soif de la posséder toute entière, et se surprenait parfois à avoir des envies de cannibale pour la goûter encore davantage.L'assemblée retint sa respiration pour le premier point. Malgré la finesse de l'aiguille et la tendresse de la peau de Claire, on en sentait la résistance à pénétrer aussi monstrueusement la chair. La peau se dérobait sous la pointe, élastique, refusant le viol, puis comme se résignant, laissa l'aiguille la pénétrer. L'autre lèvre fut plus facile à percer de l'intérieur. Jean noua les deux extrémités et les lèvres se joignirent. Le fil noir de la suture se détachait sur la peau blanche de Claire, le sang se mit à couler, écarlate, et ces trois couleurs formaient une alchimie magnifique. Claire n'émettait pas une plainte, pas un soupir. Elle semblait puiser une force incroyable au fond d'elle même, force qui transparaissait dans ses yeux qui ne quittaient pas un instant Jean. Après lui avoir souri, celui ci reprit sa pénétration monstrueuse et peu à peu, le sexe de Claire se fermait. Il fut bientôt barré juste par une ligne fine et verticale, que venaient régulièrement ponctuer les points de suture. Il y en avait sept, et à chaque extrémité, le sang perlait. La peau de son sexe tendre était si tendue qu'on avait l'impression que Claire se déchirerait si elle bougeait, si elle faisait le moindre pas. Le spectacle était fascinant, et faisait perdre la tête. Comment pouvait-elle accepter de se laisser ainsi transformer, avec un sourire tranquille et calme ? C'est ce sourire qui contribua à gommer la tension qui montait.

    Jean prit la parole.

     

    "Mon esclave. Merci de cet abandon, de ce cadeau que tu me fais aux yeux de tous. Je te ferme le sexe ce soir non pas parce que je n'ai pas confiance en toi parce que je m'en vais, mais parce que tu m'appartiens et que je fais de toi ce que je veux. Je te veux disponible pour tous et toutes, pour toute intromission que je souhaite, mais quand je le souhaite. Je veux que chaque seconde qui viendra ponctuer mon absence, tu sois contrainte, qu'à chaque instant tu penses à moi, que tu sois obligée de prendre toutes les précautions pour ne pas t'arracher le sexe, que je sois ainsi présent et à côté de toi. Ta vie désormais sera ponctuée de contraintes qui te rappelleront jour apres jour ta condition d'esclave. Je te priverais toujours d'un sens, ce qui décuplera la sensibilité des autres et t'affirmera que j'ai tous les pouvoirs sur toi."

     Le sourire de Claire s'élargit, et comme à l'accoutumée, elle resta silencieuse. Elle se leva comme si la torture de son sexe n'existait pas, comme si elle n'était pas simple femme, mais un être capable de tout transcender, et commença à jouer son rôle d'hôtesse et servit chacun à tour de rôle.

     

  • Commentaires

    1
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 18:45
    ce n'est pas encore
    la forme mais un peu de lecture ça réconforte
    2
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 18:47
    en essayant de ne pas bégayer
    je tu elle ;)
    3
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 18:54
    j'espere que la santé
    revient Lumi bisous
    4
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 19:16
    beaux textes
    et belles photos j'adore
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    5
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 19:20
    bonsoir Poupette
    ce n'est pas encore la forme loin s'en faut
    6
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 19:23
    merci darklady
    bonne promenade
    7
    Main de Maître
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 19:32
    Pas sur
    que ce genre de texte soit propice à faire baisser la fièvre.... MdM
    8
    Mercredi 10 Janvier 2007 à 19:33
    il n'y a que vous
    mon amour pour faire baisser la fievre ;)
    9
    Jeudi 11 Janvier 2007 à 13:17
    voilà qui est mieux :)
    tu vas retrouver la forme petit à petit, mais je ne sais pas si ce genre de lecture peut faire baisser la fièvre ou au contraire l'attiser... bises coquines de la petite infirmière qui vient aux nouvelles tous les jours
    10
    Jeudi 11 Janvier 2007 à 13:19
    merci petite
    infimière de venir aux nouvelles bises
    11
    Jeudi 11 Janvier 2007 à 14:40
    coucou
    je pense aussi que la température ne fera qu'augmenter, mais çà n'est pas pour me déplaire! kiss moites là
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :