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    Tous les jours ou presque je vais voir les statistiques de mon blog. Et chaque jour je suis épatée. Déja qu'on vienne me lire...lol... car après tout ce n'est pas forcément interessant ! Mais je pars du principe que je me fais plaisir et ce n'est dejà pas si mal. Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est la liste des pays d'où viennent ces fabuleux lecteurs ( si si vous êtes fabuleux) De la Belgique à la Moldavie, en passant par le Benin ou Monaco, Israel ou le Canada.. du monde entier je vous dis. Et tous les jours en regardant la liste des pays je me raconte une histoire qui me fait voyager tout autour de la terre. Je me demande qui sont ces personnes qui passent par ce blog, français ou francophone?, ce qui a pu les amener jusque là, quelle recherche, quelles envies partagent ils du Rwanda au Maroc, de l'Allemagne à la Russie, de l'Italie à la Polynésie? J'aimerai lire ou qu'ils me racontent leur histoire de la Suisse à la Côte d'Ivoire, de l'Australie à l'Espagne, du Mexique au Liban.


     Qu'ils me font rever tous ces passagers anonymes du net et juste pour ça, merci à vous !


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    Elle jouait avec sa chatte,
    Et c'était merveille de voir
    La main blanche et la blanche patte
    S'ébattre dans l'ombre du soir.

    Elle cachait — la scélérate! —
    Sous ces mitaines de fil noir
    Ses meurtriers ongles d'agate,
    Coupants et clairs comme un rasoir.

    L'autre aussi faisait la sucrée
    Et rentrait sa griffe acérée,
    Mais le diable n'y perdait rien...

    Et dans le boudoir où, sonore,
    Tintait son rire aérien,
    Brillaient quatre points de phosphore.



    Paul Verlaine


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  • L'arc en ciel de tes humeurs



    Quand tu ris, moi je pleure



    Le rouge



    Qui te fait hurler sur tout ce qui bouge



    L'orange



    Qui fait de toi un ange



    Le jaune



    Qui fait de toi une amazone



    Le vert



    Qui te donne la mine sévère



    Le bleu



    Qui rit au fond de tes yeux



    L'indigo



    Qui te fait rimer des madrigaux



    Le violet


    Qui fait couler des triolets



    L'arc en ciel de tes humeurs



    Quand je ris, toi tu pleures


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  • Y 'a t-il des gens heureux sur blogland?


    C'est sur le bonheur ne fait pas "vendre", les gens heureux n'ont pas d'histoire parait il... c'est vrai que lorsque je parcours les univers de personne qui parle de la naissance du petit dernier ou de la derniere recette de tarte tatin, ça n'a pas l'air de faire vibrer les foules et fleurir les commentaires.


    Alors que le malheur... il y a le cul aussi, mais ça c'est hors compétition. Le malheur ai je remarqué ça fait recette. Le nombre de blogs de jeunes gens suicidaires et/ou anorexiques, de personnes maltraitées, déprimées, ça pourrait être désespérant. Mais pas du tout. Chaque jour on y va de son petit commentaire :


    " pauvre toi, je compatis, je te comprends, ça ira mieux un autre jour, moi aussi tu sais j'ai subis ça"


    Pour certain parler de son chagrin ou de son malheur, c'est un exutoire, une manière de vivre ou de survivre ! Mais ne faudrait il pas faire attention de ne pas se complaire à jouer la victime? Difficile surement de ne pas franchir celle limite si fragile. Difficile de s'empecher de tirer sur la crode affective ! "on ne me comprend pas" ou "je suis trop malheureux je pars" avec entre les lignes " dites moi que vous m'aimez, dites moi de rester" (le nombre de personne que j'ai vu faire cela est impressionnant) Alors tous ensemble, nous supplions de rester. Et oui , il nous faut notre dose de malheur quotidien non? Sinon comment se rendrait on compte que l'on est heureux?


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    Courtisans de Priape et du Père Bacchus,

    Vigoureux officiers de nocturnes patrouilles,

    Vénérables fouteurs d'inépuisable couilles,

    Experts dépuceleurs, artisans de cocus.



    Et vous garces à chienne, croupions invaincus,

    Quoi de nos braquemarts vous faites des quenouilles,

    Dame du Putanisme, agréables gargouilles,

    Vous, lâches empaleurs et chaussonneurs de crus.



    Venez tous au bordel de ces Muses lubriques :

    L'esprit qui prend plaisir au discours satyriques

    Déchargera sans doute, entendant ces accords.



    Ce livre fleurira sans redouter les flammes.

    On souffle icy des lieux pour le plaisir des corps,

    On en souffrira bien pour le plaisir des âmes.



    Claude LE PETIT

    (extrait "Bordel des Muses ou les 9 pucelles putains)

    ~ 1662 ~



    Jeune avocat de 24 ans, Claude Le Petit, étranglé au poteau, fut brûlé en place de grève le 1er Septembre 1662 après avoir eu le point coupé.

    Il avait osé commencer à faire imprimer, Le Bordel des Muses ou les Neuf Pucelles Putains, recueil des poésies Libertines.

    Mais la "renaissance" catholique était en marche : "Cette punition contiendra la licence effrénée des impies et la témérité des imprimeurs".

    Seul un exemplaire parvint (édition hollandaise) à la Bibliothèque Nationale car toutes les impressions françaises furent détruites.

    Cette réimpression hollandaise fut volé en 1850.

    Heureusement, on en avait pris des copies et il fut imprimé en 1918 deux cents exemplaires.


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